Après la drague...

Aucun rapport. Pas le même auteur, pas le même sujet. Le point commun c'est, comme je l'ai dit dans le post au dessus du tien, que ce sont deux bons romans d'anticipation.

Et y a un autre point commun : ce sont les seuls romans d'anticipation/speculative fiction que j'aie rencontrés au hasard de mes programmes de français de collège/lycée, avec "Ravages" (Barjavel).

Je remonte ce sujet juste pour savoir c'est issu de quelle chanson de Brel ?

cimer gros !
J'aurais pu essayer comme un grand ...

Ben au delà de la rebellitude dont je parle (qui est plus autoparodique qu'autre chose), je ne prétends pas connaitre ces bouquins du tout, ni d'ailleurs faire le moindre jugement de valeur dessus.
C'est juste que bien 1984 par exemple, c'est LE bouquin d'anticipation cité à tire-larigot dans les actus et débats de politique intérieure, notamment (et ptet surtout d'ailleurs) par des gens qui ne l'ont pas lu. Tout sans exception ce qui peut être fait en terme de sécurité, de controle, d'autorité etc... y est comparé au point que c'en est pénible de bêtise.
Et ci-fait, je préfèrerais ne pas aborder ce genre de bouquins avec des préjugés d'analyse ou d'humeur... donc j'attendrai encore que certains courants de pensée de comptoir s'émoussent un peu je pense avant d'y jeter un oeil...

En fait ce n'est pas le genre de bouquin dans lequel on a du mal avec le début mais ça passe ensuite car on rentre bien dans l'action. Non non, ce malaise que tu ressens à la lecture est présent tout au long du livre, il s'intensifie même parfois. Il y a bien des moments d'évasions, des souffles d'espoir et de joie... mais l'ambiance du livre reste tendue, ce n'est pas une lecture des plus faciles. Je connais plusieurs personnes qui lisent beaucoup et qui n'ont pas eu le courage de le terminer. Dommage. Un petit conseil tout de même : sur ce livre encore plus que sur un autre, il ne faut surtout pas lire la fin ! Enfin, la "fin", ce n'est pas la "dernière page" car en général (du moins c'est ainsi dans mon édition) les dernières pages sont consacrée à un appendice qui traite du Novlangue.
Cette fin je la trouve exceptionnelle, elle m'a scotché. Moi qui suis un éternel optimiste, je ne m'attendais pas à ça. Donc, si vous entreprenez la lecture, ne cédez pas à la tentation d'aller lire la fin "pour savoir", ça vous gâcherait le reste de la lecture. Si vous n'avez pas l'intention de le lire, lisez la fin si ça vous chante, vous ne comprendrez pas pourquoi je trouve cette fin exceptionnelle de toute façon

@ Chacal : T'inquiète, je ne t'incluais pas dans ces gens qui dissertent sur 1984 sans l'avoir lu, je trouve juste ton à priori un peu dommage

Bon, je suis carrément HS là... je crois que même les balises HS ne suffisent plus à camoufler cette digression

Désolé, je m'emporte...

Mais tu as tout à fait raison, je le trouve moi-même dommage. Ce sont les mêmes affres de la surmédiatisation qui empêchent par exemple certains musiciens de trouver des chansons bien parce qu'elles passent sur les radios et télés de grand public par exemple...
Mais je le lirai un jour, c'est sur