Alors, juste un petit détail, Stars, dont personne n'a parlé, mais qui a son extrême importance.
Non, tu n'es pas MALADE. tu as un problème. Et c'est radicalement différent.
Je m'explique. Considérer tes soucis de psycho comme une maladie au sens littéral du terme te posent, toi et ta vie, en victimes, peu importe les origines du mal. et là la tête elle se dit "ah bah chuis malade, donc c'est pas de ma faute, donc si je fais bien comme le docteur il m'a dit apres je serais guérie et je serais bien et tout se passera bien à tous les niveaux"
Ben non. Et ils font chier ces putain de psys à présenter les choses de cette manière, car c'est la meilleure facon de désilusionner leurs patients à court terme et les faire replonger à moyen terme (mééé je comprends pas j'étais guerie?)
Ce que tu vas vivre dans les prochains temps doit être envisagé non comme une cure ou une convalescence mais comme un aprentissage de ton fonctionnement interne et de celui de ton univers proche et moins proche. il ne te sera apporté aucune solution, juste les clés pour ouvrir les portes. Ce sera douloureux, te laissera tes cicatrices et au sortir tu seras toujours la même personne, et les gens autour de toi itou. La seule différence c'est que tu auras appris à vivre avec....
L'amour à sens unique, c'est méchamment douloureux, j'en sais quelque chose. Tenter de se pronostiquer sur "je vais réussir à tourner la page" ou "il me reste encore un millionième de chance" c'est s'autoflageller. Le premier pas vers la résistance à la douleur, c'est accepter l'ineluctable existence présente de la blessure, et laisser son moi trouver ses défenses.
Comment elle dit déjà cte chanteuse de soupe rnb? "on oublie jamais rien on vit avec"
Voilà. Bon courage, tout est à faire, mais tout est à gagner
Guitar tech à temps très très partiel
Rédacteur d'articles sur la guitare à l'humour discutable
Guitariste aussi, mais faut pas le dire, j'ai honte.