Blow Up a écrit :
C'est n'importe quoi et pas n'importe quoi
Tout ceux qui ont fréquenté la gauche radicale ont connu des vieux dirigeants autocrates ayant des rapports de gourou-sexuel avec les jeunes femmes du mouvement, les pressions dégueulasses pour nouer les loyautés aux sous-mouvances (du gourou) contre d'autres sous-mouvances. Et ils savent aussi que les "socialistes" ont toujours exploité ces travers réels pour discréditer ceux qui sont plus à gauche qu'eux. Tu as bien raison de dire que c'est ni pire, ni mieux qu'ailleurs. Mais il faut dire que c'est différent. On trouve ces problèmes en effet particulièrement dans des mouvements qui se revendiquent comme anti-autoritaires féministes (moi c'est dans un mouvement anarcho-syndicaliste que je l'ai constaté). A première vue c'est surprenant et plutôt écoeurant.
Mais à un moment, il faut partir des organisations qui existent, façonnées par le monde dans lequel on vit, pour construire le changement: on ne peut pas s'appuyer sur ce qui n'existe pas, une association ou un groupement qui serait parfaitement étanche aux forces qui façonnent le monde. Quand on est dans un mouvement populaire, on utilise le bagou idéologique pour nourrir ses pulsions sexuelles et régler les problèmes d'appareil, alors que quand on est proche des puissances de l'argent, l'argent suffit pour fréquenter de jeunes pèpètes et régler les problèmes d'appareil. La "corruption morale" au sein de la gauche qui prétend justement lutter contre cette "corruption morale" devrait plutôt être un argument de plus pour soutenir ces mouvements, qui vont apporter le changement aussi en leur sein.
Par contre, sur ce qu'écrivait Bertrand, il y a des faux tracts NFP sans le logo LFI qui circulent. Cela fait partie de travail de sape "je vote à gauche mais pas pour Mélenchon et ceux qui se sont alliés à lui". Je n'ai jamais vu une campagne aussi horrible pour la démocratie. Le niveau pitoyable des arguments échangés est sidérant. J'espère que l'avenir nous dira la part due aux fachos du pays, et la part due à la déstabilisation poutinienne.
Vous battez pas, je vous aime tous