Actualité politique / Règles en page 1

unpopular opinion : je pense qu'il devrait rester mais dégonfler les chevilles. Les 3/4 des critiques qui se font sur sa pomme sont construites par BFMacron-TV et les autres médias inféodés au gouvernement. La puissance de l'information est telle en France que les médias voudraient faire croire que Mélenchon est un trans-sexuel, ils y parviendraient. Donc on assiste à chaque maladresse plus ou moins réelle, un travail d'amplification phénoménal qui tend à le discréditer totalement.

Le problème est un peu le serpent qui se mort la queue:

Mélenchon a une tronche d'autocrate -> personne ne peut émerger derrière lui -> Mélenchon a une tronche d'autocrate

Mais il est clair pour moi qu'intellectuellement et idéologiquement, c'est de très loin le seul politicien (qui a une chance d'avoir plus de 1% de suffrage) actuellement envisageable dans le paysage présidentiel. Donc il devrait justement revenir au premier plan, désenfler des chevilles et porter un dauphin. Là, seulement, il pourra passer la main. S'il ne le fait pas, les actuels leaders de LFI seront incapable d'émerger, restant dans l'ombre d'un fantôme, et le parti va rejoindre les taux plus conformes des formations de gauche "radicale" (ou non PS). La LFI est dans la situation d'une famille où le patriarche n'a pas donné de consigne claire d'héritage.

Personne ne l'oblige à publier presque chaque jour un tweet crétin (qui n'est d'ailleurs pas systématiquement relayé par tous les médias), rien qu'aujourd'hui sa sortie sur l'Otan où il poste exactement la même chose que... Philippot et Asselineau.

Cela n’a rien à voir, l’extrême gauche des années 60 et même 70 ne cherchaient pas a avoir une représentation parlementaire, la plupart voire la totalité se présentaient comme révolutionnaires
Il y a un rejet Melanchon comme il y à un rejet Macron finalement, accuser uniquement les medias c’est un peu se voiler la face

Mélenchon est très anti-Otan. Je ne le suis pas, mais j'arrive très bien à en comprendre les raisons.

C'est logique qu'il soit effectivement anti OTAN. Un système dont l'influence est fortement étatsunienne, qui demande un alignement militaire, il aime que la France puisse décider de sa politique à ce niveau (et non parce que ce serait un... communiste). Ne pas oublier que Mélenchon pour les USA, c'est un sale coco.

c'est tout son problème et celui d'une partie de la gauche, il y a ce qui serait souhaitable en théorie ou dans l'idéal et ce qui est réalisable

Même par rapport au programme commun de 81, le programme de LFI est super soft, c'est dire...

Finalement qu'est-ce que veut la grande majorité des français comme politique ?
Car il convient de se projeter dans le futur.
Personne n'est capable aujourd'hui de rassembler les français sur une vision d'avenir donnant de l'espérance.

C'est ce que les gens n'ont pas compris avec Besancenot ou même Poutou, ils ne cherchent pas a être élus...
Finalement la LCR s'est dissoute dans le NPA.

Je maintiens que LFI, c'est gentillet par rapport a la LCR, alors parler d'extrême gauche...

déjà entendu cet argument partiellement vrai seulement, la situation était très différente, le point le plus extrême c'etait les nationalisations qui n'ont durées que 4 ans
Ce programme a été d'ailleurs rapidement modifié compte tenu des répercussions économiques et puis ça commençait à râler, l'effet de grâce s'estompait.
Que le programme LFI soit plus soft ne le rendait pas plus réaliste ou souhaitable, on avait assez donné


LFI n'est pas l’extrême gauche mais une gauche qui se radicalise sur certaines positions c'est different

En général, je suis totalement à l'opposé de toutes ses positions internationales. Mais je lui trouve une réflexion sociale cohérente et puissante avec laquelle je suis le plus souvent en accord.

Sinon, lecture du week-end:

toujours en train de courir après la thune...

Je crois qu'elle court derrière une cervelle surtout.

Mais pourquoi tu t'infliges des trucs pareils ?

Il faudrait surtout rappeler qu'à la base (si on ne comptait pas sur les luttes d'influence) l'Otan perdait sa raison d'être avec la chute du mur de Berlin.