Fenson66 a écrit :
Citation:
Je ne sais pas si il faut régulariser (perso ça ne me dérangerait pas du tout, surtout quand on voit les déserts démographiques que deviennent certaines régions)
C'est pas un argument ça. Certaines régions ne deviennent pas des déserts démographiques sans raisons. Sauf à y faire revenir les services publics, les diverses commodités et l'emploi (c'est pas gagné), y réintroduire l'espèce humaine (
) ne changera pas le fait qu'elle voudra aussi en partir.
A l'heure actuelle, l'immigration, tout comme les migrations internes, se concentre sur les grandes agglomérations et ne fait qu'accentuer les diverses crises (logement, capacité de prise en charge, emploi).
J'avais lu l'inverse à l'époque de "crise des migrants" (insérer musique sinistre ici). Je ne me souviens pas des chiffres exacts, mais pas mal de gars arrivent diplômés, et il manque beaucoup de métiers dans les services à la personne notamment.
Fenson66 a écrit :
Citation:
Et il ne faut pas oublier qu'il faudra de plus en plus de migrants à l'avenir au vu du vieillissement de la population.
A condition d'avoir la formation et l'emploi qui va avec.
Dans les gars que je rencontre ou que j'ai rencontré, la plupart avaient des diplômes ou étaient aux études quand ils se sont barrés. J'ai même connu un gynéco syrien! Dans les jeunes dont "mon" collectif s'occupe, ils sont tous scolarisés, certains dans filières balèzes (pharmacologie,...). La plupart ont par contre des problèmes pour faire reconnaître les diplômes et doivent au moins pour un temps faire des boulots de merde pour vivre le temps d'avoir des papiers. C'est le cercle vicieux, les gars arrivent sans papiers, donc forcément ils ne peuvent ni faire reconnaître une formation ni commencer à travailler. Pouvoir bosser, c'est la dernière étape, quand tout le reste a été mis en ordre, ce qui est souvent très (trop) long.
Et pour les gars non ou mal formés, d'une part il y a pas mal de boulots qui ne demandent pas de qualification, et d'autre part ils peuvent se former à tout âge comme nous tous. Après, le plus important est surtout de faire un grand ménage dans les filières qui exploitent cette main d'oeuvre bon marché comme dans les vendanges ou dans la cueillette de fruits. Mais là ça demande une volonté politique qui est inexistante en ce moment, et qui n'est pas prête d'arriver au vu de la montée brune en Europe.