Je m'attendais à la réaction des extrémistes de LFI, que son tribun Mélenchon présente comme un parti Pro Russe et Pro Chine, pourtant dirigés d'une main de fer par des dictateurs, qui nous indignent tous les jours, et qui n'ont pas fini de nous révolter!
Ceci dit, il est vrai que l'on peut se poser la question sur cette jeunesse, qui ne prend pas le relais, ne remplace pas les salariés partant à la retraite, et qui vont pleurer misère demain, car ils auront manqué leur départ dans la vie économique du pays.
Et pour répondre à ceux qui évoquent la misère en France, je les invite à voir dans les autres pays, ils constateront que nous ne sommes pas si malheureux, et que nous noircissons la situation actuelle, qui n'a jamais autant assisté les citoyens, à tel point qu'ils profitent du système!
Exemple, nos jeunes médecins ne veulent plus exercer leur métier comme leurs prédécesseurs. Ces derniers avaient la vocation, le souci d'être utiles à leurs patients! Ils commençaient leurs journées vers 8 heures, pour les terminer entre 20 et 22 heures par des visites à domicile, suite à des appels d'urgences.
Les jeunes veulent en premier choisir une grand ville, souvent à proximité de lieux d'intérêts touristiques. Ils souhaitent exercer dans un centre médical, souvent construit par la municipalité pratiquant des loyers symboliques. Généralement, ils désirent travailler à quatre médecins afin d'assurer une permanence qui leur permet de faire 35 heures comme la plupart des travailleurs!
Certaines villes présentant les intérêts indiqués ci-dessus ont la chance d'avoir une pléthore de médecins, les autres villes sont actuellement délaissées et inquiètes, et ne voient pas de solutions avant de nombreuses années.
Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, force est de constater que les confinements successifs ont démobilisé et démotivé les gens soucieux de profiter d'une certaine qualité de vie, qui promet des lendemains moins heureux. Ils viendront rejoindre "les pleureuses" d'aujourd'hui qui ne daignent même pas se présenter pour des métiers intéressants et variés, et aux propositions salariales de plus en plus alléchantes, avant finalement de faire appel à une main- d'oeuvre étrangère nettement plus motivée!
Celui qui ne trouve pas de travail aujourd'hui, c'est bien son choix et non une pénurie d'emplois!
Et les indignations, les critiques, les propos agressifs, à propos de ce point de vue qui n'est pas uniquement personnel, glisseront sur les rails de mon indifférence. A un moment, il faut cesser les arguments vaseux et reconnaître que nous vivons une période exceptionnelle, où de nombreux travailleurs profitent de cet instant rare, pour changer d'emploi et choisir un métier plus valorisant et mieux rémunéré.