Les leaders comme Boric sont des salauds, il faut le dire HAUT ET FORT.
Le progressisme sudaméricain est dirigé par les élites financières qui sponsorisent des politiciens comme Boric afin de contrôler la révolte de la jeunesse en temps de crise généralisée.
Gabriel Boric est issu de la bourgeoisie, il a étudié à la British School, collège chic de la région de Magallanes où il a cotoyé les rejetons des hauts gradés de l'armée, les fils d'industriels et l'élite en général. Boric est l'illustration parfaite de la peste citoyenniste, du radicalisme bourgeois et du "socialisme des intellectuels" : un système idéologique qui se gargarise de mots ronflants tels que "anti-impérialisme" et "lutte populaire" mais qui en fait est là pour renforcer l'ordre établi.
Les leaders comme Boric récupèrent la révolte et l'utilisent pour atteindre le pouvoir en faisant des promesses démagogiques, mais le masque tombe vite: sous couvert de radicalisme, leur politique est celle de la bourgeoisie, ils renforcent l'ordre dominant par leur fausse dissidence. Ils ne veulent surtout pas déstabiliser l'économie, au contraire: ils veulent prouver qu'avec eux elle fonctionnera mieux !
L'histoire se répète: le communisme disait vouloir éliminer l'exploitation de l'homme par l'homme, c'est-à-dire le pouvoir des capitalistes propriétaires des moyens de production, pour y substituer la classe ouvrière, porteuse de progrès social, dont l'avènement devait préluder à une société libre de producteurs. Cela au moyen de la conquête du pouvoir d'État. Les intellectuels communistes devaient aider les ouvriers à mener cette délicate mission. Hélas, cette « aide » n'était pas désintéressée et dissimulait l'ambition propre des « travailleurs intellectuels » à se substituer aux anciens possédants, pour faire perdurer le régime d'exploitation en leur faveur. Telle fut l'analyse de J. W Makhaïski à propos du socialisme et de ceux que Alexandre Skirda a désigné en tant que « capitalistes du savoir ».
Ils ne cherchent pas à détruire le capitalisme, mais à l'aménager au mieux de leurs intérêts.
Le socialisme n'est que l’idéologie d’intellectuels qui profitent de la position centrale qu’ils occupent dans la société capitaliste (gestion de l’économie, contrôle de la production, monopole des connaissances) pour s’ériger en nouvelle classe dominante : « L'expropriation de la classe des capitalistes ne signifie nullement encore l’expropriation de toute la société bourgeoise. Par la suppression des capitalistes privés, la classe ouvrière moderne, les esclaves contemporains, ne cessent pas d’être condamnés à un travail manuel durant toute leur vie ; par conséquent, la plus-value nationale créée par eux ne disparaît pas, mais passe dans les mains de l’État, en tant que fonds d’entretien de l’existence parasitaire de tous les pillards, de toute la société bourgeoise. Cette dernière, après la suppression des capitalistes, continue à être une société dominante tout comme auparavant, celle des dirigeants et gouvernants cultivés, du monde des « mains blanches ». Elle reste le possesseur du profit national qui se répartit sous la même forme que maintenant : « honoraires » des « travailleurs intellectuels » ; puis grâce à la propriété familiale et à son mode de vie, ce système se conserve et se reproduit de génération en génération. »