Biosmog a écrit :
TimeBomb a écrit :
fabh a écrit :
lo-fi reup a écrit :
Ca c'est l'argument classique. A droite y'a de la corruption, ce a quoi on repond qu ' a gauche aussi.
Le "whataboutism", comme on dit outre-atlantique
Et votre réponse ils appellent ça comment ? Du bullshit ?
Parce que bon, vouloir faire croire que la corruption c'est un truc spécifique à la droite... bonjour la naïveté !
La corruption ce n'est ni l'apanage de la gauche, ni de la droite, mais bien de ceux qui détiennent le pouvoir. C'est peut-être ce qui explique qu'il y aurait plus d'affaires à droite chez vous et plus à gauche chez moi.
p
Ben évidemment qu'à pouvoir égal, la corruption est plus fréquente à droite, dans les démocraties européennes. C'est connu et étudié. Jette juste un oeil sur les professions et les réseaux professionnels des politiques de droite et de gauche et tu reviens nous dire si c'est toujours pour toi kiff kiff bourricot entre la droite et la gauche.
Ahaha après l’argument du whataboutism, celui de l’etranger inhabilité à parler, voici l’argument d’autorité... vous vous surpassez les gars vraiment
Citation:
The empirical analysis relies on a cross-sectional dataset for 106 countries over the time period from 1984 to 2008. As a measure for corruption we employ the corruption index from the International Country Risk Guide (ICRG), while data on the ideology of the chief executive originates from the Database of Political Institutions (DPI). The regression results suggest that the extent of corruption is higher when right-wing parties are in power rather than left-wing or centrist parties. This effect appears to be less relevant in democratic countries and in countries with a free press, an independent judiciary or a high share of women in parliament.
https://extranet.sioe.org/uplo(...)i.pdf
En d’autres termes, et même si on sent bien que ça embête l’auteure d’avoir à le reconnaître ( bizarrement la question de l’etendue des pouvoirs accordés aux gouvernements, clivage important entre idéologies de droite ou de gauche, est passée sous silence
), l’organisation démocratique, les moyens de contrôle de l’action politique, l’existence de contrepouvoir, sont largement plus pertinents pour évaluer le risque de corruption que le profil idéologique des politiques au pouvoir. Finalement le seul truc étonnant, c’est le lien entre l’importance des femmes parmi les élus et le niveau de corruption. Est ce parce que la gente féminine est plus intègre, ou parce que ces États à la pointe de l’assainissement des pratiques politiques sont aussi ceux qui ont accordé une place plus importante aux femmes. C’est intéressant en tout cas...