cliclac a écrit :
Biosmog a écrit :
Quel show ce cassoreille quand même!
Mais je préférais quand il nous expliquait avoir été un activiste écologiste à Bourg-en-Bresse, parlant à des ministres, plongeant dans la Saône, survolant le site de Creys-Malville en wingsuit. Et tout ça bien avant que l'on sache que la pollution existe.
je vais prendre sa défense car rien ne te permet de dire qu'il ne se sentait pas concerné à l'epoque.
Et puis il a raison une poignée de scientifiques commençaient à parler d'écologie mais ça restait confidentiel aucun media ne relayait sérieusement.
Seuls le Larzac ou Creys arrivaient à réunir des foules c'était du concret, le réchauffement c'était juste une oscillation normale du climat. La notion de pollution était plutôt mal définie différente de maintenant.
Avant de prendre la défense de quelqu'un apprends déjà de quoi il parle, ça t'évitera de t'associer à n'importe qui par solidarité générationnelle. Quand la même personne à moins de 24 heures de distance est capable de dire "on le savait bien avant Thunberg" et "on ne le savait pas, on n'est coupable de rien", tu peux le tourner dans tous les sens, c'est une contradiction. C'est très courant chez cet ancien juriste à qui il ne doit rester plus grand chose d'autre qu'une grosse déformation professionnelle.
Maintenant, que tu défendes ta génération parce qu'elle était ni pire ni meilleure qu'une autre c'est légitime. Mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit et à la limite on s'en fiche. Ce dont on parle c'est que cette génération a fait fausse route. A l'époque, on tenait les mêmes discours contre les écologistes, qui étaient méprisés comme l'est aujourd'hui la petite suédoise. Et l'on n'a pas vu l'écueil qui se profilait à l'horizon. Donc tu ne peux pas vouloir exonérer ton passé avec les circonstances que tu invoques (on ne savait pas tout en sachant mais blablabla) tout en continuant aujourd'hui de tenir le même discours. Tu la vois la titanesque contradiction?
Alors joignez-vous fermement à la lutte de cette adolescente, c'est le fond du message qui importe, pas le fait que son messager soit un hippie, un asperger, un gosse manipulé (ou je ne sais quelle excuse pour préserver son ego de la faillibilité)
Pour que cette fois, enfin, on ne rate pas le train.
Parce que maintenant, c'est loin d'être gagné et on a perdu assez de temps à commenter la gueule des lanceurs d'alerte. Non?
Vous battez pas, je vous aime tous