Citation:
Je trouve ça un peu fort de café d'aller aussi loin dans l'analyse d'une formule.
Citation:
Je pense qui si Sarko passait j'aurais une grosse envie de me barrer aussi.
Et pourquoi cela ? Tu me reproches d'aller loin dans mon analyse de la phrase de Noah. Mais réfléchis un peu : pourquoi quitter la France, pays tout de même démocratique dans lequel le confort et la sécurité des gens s'ils ne sont pas parfaits sont tout de même assez enviables (la preuve, les immigrés qui tente sans relâche d'entrer sur notre territoire...), si Sarkosy passe, à moins de penser que celui-ci est un danger sérieux pour cette démocratie !
On ne peut pas dire :"si Untel passe, je me casse !" à la légère, cela signifie bien que cette personne est considérée comme un repoussoir absolu. Quant à ma analyse, excuse-moi mais il y a des précédents historiques à cette posture que Noah essaie lamentablement d'adoper, et je dis lamentablement parce que ces précedents historiques se sont produits face à des événements autrements plus sinistres que l'arrivée potentielle d'un ultralibéral au pouvoir.
Citation:
Et pourtant je pense pas que Sarko = Le Pen. Je pense que Sarko est pire que Le Pen.
Sarko pire qu'un antisémite nostalgique du fascisme ? Si c'est le cas, nous sommes face au Mal absolu en personne. Je comprends que l'on veuille partir de France...
Citation:
Tout simplement parce qu'en plus d'une politique xénophobe et sécuritaire
Je conçois que la politique de Sarko soit sécuritaire, encore faudrait-il que l'on me démontre en quoi celle-ci est un mal vu le contexte. Quant à son caractère xénophobe, il me semble qu'il a été le premier à lancer l'idée d'immigration choisie en terme de quotas. S'il s'agit d'une politique hostile à l'étranger, l'Allemagne et le Canada sont devenus des états xénophobes depuis 10 ans...
Citation:
on aurait une politique ultra libérale, digne de Thatcher ou même George W Bush. Sarkozy est autant une menace pour les êtrangers que pour le service public.
Citation:
Tout ce que je sais, c'est que Sarkozy, en tant que président, serait un danger réel pour les travailleurs. Même français (d'où la différence avec Le Pen).
Au fond, ce qui ressort de ton post, c'est que tu estimes surtout Sarkozy dangereux en raison de ses positions ultralibérales sur certains dossiers, et tu vas jusqu'à le considérer pour cela comme pire que ce fasciste notoire. Soyons sérieux : malgré tout le mal que l'on peut penser de la pensée libérale, on ne peut décemment pas dire que celle-ci soit une menace égale ou supérieure à celle du fascisme pour la démocratie !
Arrêtons une bonne fois pour toute à nous amuser à nous faire peur, et analysons sobrement la politique réelle et non supposée de Sarkozy. Le débat n'en ressortira que grandit.