Bobba a écrit :
Yazoo! a écrit :
clair qu'elle est bien mimi ! et effectivement plutôt brillante même si elle est parfois un peu naïve et idéaliste
Mais est-ce que l'un va sans l'autre ?
Je vous conseille d'ecouter son passage au buzz politique du mouv' si vous avez 10 minutes c'est vraiment sympa... Au fait c'est où le 17 eme ?
:
http://www.radiofrance.fr/chai(...)00079
Sinon on la voit souvent sur LCI entrain de pourfendre des elus de droite, vérreux et ridés, ou des moustachus de verts pro-européens.
Les photos ne lui rendent pas justice, franchement il faut la voir en action c'est ... impressionant.
mes pulsions sm qui ressortent
Et la belle brochette de grandes gueules
:
Le XVIIe c'est dans le nord de Paris, à l'est du XVIe (coin des champs Elysées). Mais ta question était peut-être une blague.
Entre parenthèses elle est vraiment b... sympathique, merci.
suite de l'affaire Marchiani. Chirac et Juppé ne sont jamais loin...
Citation:
mardi 4 octobre 2005, 18h41
Jean-Charles Marchiani met en cause le président et Alain Juppé
PARIS (Reuters) - Jean-Charles Marchiani, ancien homme de confiance du gouvernement français pour les missions secrètes, a mis en causeJacques Chirac et Alain Juppé, mardi lors de son procès à Paris pour trafic d'influence.
Aujourd'hui préfet "hors cadre", Jean-Charles Marchiani, 62 ans, se voit reprocher d'avoir illégalement touché 1,25 million d'euros dans les années 1990, en marge d'un marché d'armement avec une société allemande.
Lors de son interrogatoire de personnalité, il a affirmé que Jacques Chirac, après son échec à la présidentielle en mai 1988, lui avait demandé de maintenir en place une structure parallèle aux services secrets, créée pour négocier la libération des otages français au Liban.
Il a par ailleurs estimé que les "maladresses" d'Alain Juppé, alors Premier ministre, étaient responsables de l'exécution par des islamistes des sept moines français de Tibéhirine, en Algérie, au printemps 1996. "M. Juppé a le sang de ces hommes de Dieu sur les mains", a-t-il lancé au tribunal.
L'après-midi de mardi a été consacré à l'examen du parcours de Jean-Charles Marchiani, personnage controversé, entré dans les services secrets en 1967, chassé trois ans plus tard, employé par des sociétés privées à des tâches parfois mystérieuses et impliqué dans plusieurs épisodes de l'histoire secrète de la diplomatie française.
Le tribunal a rappelé qu'il avait été chassé en 1970 des services secrets en raison de son implication dans une manoeuvre de déstabilisation du président Georges Pompidou, ce qu'il dément.
Jean-Charles Marchiani a ensuite travaillé comme "chargé des relations syndicales", à Peugeot et à Air France notamment.
Lors de son passage au cabinet du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, dans le gouvernement Chirac entre 1986 et 1988, il a contribué à la libération des otages français détenus au Liban.
"J'ai été chargé de monter un dispositif, non pas en collaboration avec les services secrets, non pas en liaison avec eux, mais à leur place", a-t-il expliqué.
C'est cette structure dotée de personnel, d'argent et d'équipements à l'étranger que Jacques Chirac lui aurait demandé de maintenir, lors d'un entretien à Matignon le 7 mai 1988.
"Je lui a demandé : 'en ce qui concerne mon dispositif, qu'est-ce que j'en fais ? Après quelques secondes d'hésitation, Chirac m'a répondu : 'vous le gardez'".
Cette décision, précise Jean-Charles Marchiani, explique les importants mouvements de fonds constatés sur ses comptes suisses dans les années 90 et qui correspondraient au financement de "missions secrètes pour la France".
Il affirme ainsi avoir mené des missions auprès de l'OLP, en Afrique, en Algérie et avoir été l'artisan de la libération des pilotes français détenus par les Serbes de Bosnie entre août et décembre 1995.
Concernant les moines de Tibéhirine, Jean-Charles Marchiani affirme que leur assassinat a été provoqué par un communiqué du gouvernement français expliquant qu'il ne s'occupait pas de l'affaire.
Le procès se poursuit mercredi.