casseoreille a écrit :
Depuis pas mal d'années les parents et les professeurs encourageaient les jeunes à aller en fac pour avoir un bon métier, sous-entendu, bien rémunéré.
Les jeunes ont donc opté pour de longues études, délaissant ainsi les métiers manuels. Pendant ce temps, les anciens qui excellaient dans leur métier sont partis en retraite sans pouvoir transmettre leur savoir et leur savoir faire.
Aujourd'hui, après une reprise surprenante post-Covid, les entreprises se retrouvent sans personnel qualifié, à tel point qu'elles s'inquiètent de leur avenir. L'Etat a bien conscience du problème actuel et de l'erreur d'avoir orienté et poussé les jeunes aux longues études. D'ailleurs certains abandonnent ces études dès les premières années, se retrouvant sans diplôme et sans qualification.
Devant, les propositions d'emplois non pourvues, l'Etat a revu sa copie et revient à l'apprentissage qui réussit si bien en Allemagne. Les jeunes s'orientent vers les centres d'apprentissages, apprennent un métier tout en poursuivant des études. Devant la pénurie de personnel de certains emplois, les jeunes sont attendus par les entreprises, dès leurs sorties, avec une formation aux nouveaux outils et nouvelles méthodes, répondant ainsi exactement aux besoins de celles-ci.
Les moins jeunes, lassés par des années au salaire dérisoire, vont effectuer un stage de six mois dans un centre de formation professionnelle qui leur propose 185 métiers dont certains peu connus encore car axés sur des outils modernes comme l'informatique par exemple.
Au terme des six mois de formation ils passent un examen de fin de stage, et diplôme en main, ils viennent enrichir de leur savoir les entreprises qui s'impatientent.
Il y a encore 2 millions d'emplois non pourvus en France, et les jeunes, dès la seconde, doivent se pencher sur ces nouveaux métiers afin de déterminer les études vers lesquelles ils doivent s'orienter.
Les premiers salaires démarrent entre 2 000 et 2 300 euros, et augmentent au fur et à mesure de la compétence du salarié.
C
ertains métiers très connus, comme boulanger, boucher, cuisinier, serveur, soignants, infirmiers, etc...sont fortement demandés, et, malgré des propositions de salaire à 2 500 euros, ne tentent pas les jeunes, sûrement en raison de la pénibilité et des heures nécessitées par l'exercice de ces métiers.
Tu me diras ou tu vois des inf/AS , serveurs, boulangers...qui débutent direct à 2000... et comme tu le dis pénible, pas facile et mal payés rapport nombre d'heures.. pour être méprisé (y'a pas d'autre mot) par des mecs comme Macron et ses fan boys...
Je veux bien que tu penses qu'on est débile et avons de mauvais arguments mais les tiens sortent on ne sait d'où...