1960/2013oi ,working class, punks,rude boy et skins

j'ai maté le doc , simpa . Je connaissait un peu l'histoire mais ne pensait pas que ca avait été si loins avec Combat 18 et leur conneries .

le nazillons sont gerbant , ils fraudaient les abattre . Ca serait les premiers a qui sa rendrait service.

This is england est simpa . Meme si la fin l'est moins.

Déjà vu ce doc. Intéressant. Mais le mouvement positif des skins antiraciste est tellement pourri par les skins nazis nationalistes que c est très difficile de se reconnaître dans l esprit de base, voire même impossible.

Certains passages, c'est vraiment du american history x , ça fout la gerbe

Ya quand même dans le mouvement originel, si je me souviens bien du doc, et au delà de la musique, une certaine fascination pour la violence, les bastons de rue... la violence pour la violence.

non tu te rappelle mal
les 3 b c'est bien apres (biere ,baise ,baston)
allez hop ,
revision !

Ah bon ?

Je pensais qu'au départ les mecs écoutaient du ska et se battaient avec les hippies ou je sais plus quoi... et revendiquaient ce statut social "working class", fascination pour la violence... bon, je re-regarderai le docu.

en fait c'est certainement vrai quelque part ,je crois plutot que les premiers skins cultivaient l'arrogance(mais j'etait pas la en 1969 ,je naissait juste) mais c'est pas du tout dans le doc...

Je ne sais pas ou j'ai vu ça, sans doute dans un autre doc ou en lisant sur internet, mais il me semble bien que dès les premiers temps il y avait cette fascination pour la violence... peut être par anti-esthétique ou par réaction aux hippies et au peace and love, le coté viril, urbain, prolo...

D'une certaine manière c'était déja présent à l'état brut, dès le départ... une sorte de violence élémentaire.

Je crois que les skinheads étaient apparus en réaction aux mods vus comme des social-traîtres.

Mais en me demandant ce que les skinheads avaient apporté à la musique, à la culture en général, je suis arrivé à une conclusion marrante.

Est-ce que, sans les skinheads, Bob Marley serait devenu une star mondiale ? Pas sûr du tout.

J'ai l'air de plaisanter, là, mais non. Qu'est-ce que les Jamaïcains auraient pu faire sans le soutien des anglais ? Presque rien. Marley a construit sa musique à Kingston et a pu l'exporter parce que le terrain était déjà prêt, que toute une partie de la jeunesse anglaise blanche avait été nourrie de Skatalites et de Millie Small, puis de Joe Gibbs, de Coxsone... Il n'y avait pas que des skins dans ce public mais ils en représentaient quand même une grosse proportion.

interressant ,effectivement le two step ,le rock steady des skinheads originaux a preparé le terrain certainement

Y a aussi un documentaire sur Farid, un des premiers skins parisiens dont parlait quelqu'un plus haut, qui traine sur youtube. Le docu est intéressant sur cette période et assez bien foutu sans tomber dans le mélo (alors que le mec est au bout du rouleau, il traine le sida depuis des années). Si je me souviens y a pierpoljak aussi dedans qui faisait parti de la même bande à l'époque.

Sinon en sortant voir des concerts de punk, ska, rocksteady sur montreuil, menilmontant, on en voit des skins quand même sur Paris, sharp ou antifa heureusement.

Allez hop un peu de zik :

Je parlais justement de ce Farid plus haut. Dans le reportage, il a tendance à tordre un peu les faits pour se rendre un peu moins haïssable... Faut pas se voiler la face, les mecs de la Fontaine des Innocents aux Halles (pré-Batskin) étaient une belle bande de bas du front qui ne pensaient qu'à boire, à se bastonner et à braquer les passants. Le Farid du documentaire laisse entendre qu'il était de gauche alors que, dans la réalité, il défendait les skins anglais xénophobes (Oui mais tu vois, là-bas, il y a vraiment trop de pakos)... Il y aurait eu de quoi rire sauf qu'on ne rigolait pas trop ouvertement d'un mec aussi dangereux.

je l'ai regardé un peu vite fait ce docu mais il me semble quand même qu'à des passages il dit qu'il aurait pu être skin facho, et que clairement c'est la baston qui l'intéressait.

je pense qu'a force de ce prendre des branlées par le jNR il a changé son fusil d'epaule..., Didier wampas a faillis ce faire exploser par le dit farid car explosé sous coke a un concert il avait fait un salut nazi pour deconner , sa l'a guéris du cif nasal...
tiens le point de vue de Ayoub sur le reportage antifa
( je ne cautionne pas mais ca existe et vu qu'on parle tout le temps de lui dans antifa)


antifa chasseurs de skins

https://www.youtube.com/watch?(...)RS1Pw

sur les pavés (reponse deserge elie ayoub dit "Batskin" au reportage ci avant)

https://www.youtube.com/watch?(...)apZM4

Y'en a marre de la fascination pour ces branques, la petite françaoui du documentaire avec sa panoplie skinhead est ridicule. C'est une mode vestimentaire qui a plus de 40 ans et qui a vécu a peine quelques années dans un autre pays avant d'être dénaturée : ça mérite un tel culte ? Et les mecs qui ont le bon goût d'être apolitiques se font taper dessus en plus. Ca fait envie.

qui c'est qui te parle de fascination a toi???
c'est un topic d'explication... de vulgarisation de partage eventuel de connaissance

pas un depotoir ,merci...

De ce que j'en ai connu, dans les 80' y'avait surtout ce qu'on appelle maintenant des Boneheads, ou bien j'ai eu la malchance de ne tomber que sur eux... Principalement ceux de Paris, du Havre et de Lille. Je colle ici ce que j'ai mis dans l'autre sujet :

"En 1987, les JNR sont en fait le mouvement de jeunesse de "Troisième voie", un groupuscule fondé par l'éditeur Jean-Gilles Malliarakis, un ancien d'Occident. Serge Ayoub est, déjà, le responsable de cette branche. Un ensemble qui s'auto-dissout dans les années 1990. "Serge Ayoub reprend les deux noms à son compte en 2010", explique le politologue Stéphane François. "Le groupe se réclame, aux deux époques, de la doctrine nationaliste révolutionnaire, c'est-à-dire nationaliste et anticapitaliste", décrit-il. Troisième voie, ouvertement nationaliste, est également considéré comme homophobe et xénophobe. Ce sont d'ailleurs des membres des JNR qui finiront par être reconnus coupables du meurtre atroce, le 18 juin 1990 au Havre, d'un jeune métis, James Dindoyal, 24 ans."

Ceux-là même qui m'ont défoncé le crane à coup de battes en 87. J'ai du pot, je suis pas mort, mais l'histoire se renouvelle, avec toujours batskin derrière...
Me rappelle aussi d'un concert des Cramps en 86 ou j'ai pas fait le malin vu le nombre de cranes rasés zigheil présents...