Pour beaucoup d'entre nous, Yamaha est la marque de notre première guitare, celle par laquelle tout a commencé avant que notre niveau (et nos finances) ne nous permettent de passer au niveau supérieur, et donc généralement aux grosses marques américaines. Mais il ne faudrait pas pour autant oublier que la marque est le résultat d'une longue tradition d'artisanat japonais, et Yamaha n'a jamais perdu cette partie de son ADN. Elle a un Custom Shop, et tous les modèles, même les moins chers, sont développés par des luthiers de premier ordre qui font appel aux méthodes ancestrales tout autant qu'aux dernières technologies.
La nouvelle FS9 vient donc se placer au sommet de la gamme Made In Japan, aux côtés de la FG9. La FS9 reprend la forme Concert, plus compacte que la dreadnought et qui conviendra donc plus aux fingerpickers et aux joueurs les plus délicats, même si elle ne rougit pas pour autant lorsque vous la strummez plus violemment.
On retrouve tous les attributs d'une acoustique haut de gamme sur les Yamaha FS9 : table en épicéa Adirondack, barrage en X scallopé, sillet en os, touche et chevalet en ébène, manche vissé (plus simple à réparer en cas de pépin) d'une pièce en acajou, vernis nitro, et on a le choix entre dos et éclisses en palissandre indien (FS9R) ou acajou africain (FS9M).
Dans les deux cas, la décoration est sobre, mais d'un bon goût à toute épreuve, avec un motif en corde autour de la rosace et de la table qui n'est pas sans évoquer le herringbone des vieilles Martin, et des repères de touche inspirés de la tradition japonaise du Kumiki, une technique d'ébénisterie pour assembler des morceaux de bois entre eux sans les coller ou les visser.
Le tout donne un instrument sobre, mais dont le côté haut de gamme ne fait aucun doute, surtout à l'écoute des sons que l'on peut tirer de la Yamaha FS9.
Plus d'infos sur le site de Yamaha.