PATRICK LARBIER a écrit :
En fait, le vocabulaire n'est pas très important. Ce qui est essentiel, c'est le concept qui se cache derrière.
Pour reprendre donc les idées de la modaluation depuis le début :
1 - je cherche la tonalité générale
2 - j'identifie les moments où la tonalité générale ne colle plus
3 - j'analyse : modulation ou emprunt tonal
4 - je me rends compte que l'accord de dominante est responsable de la "bifurcation harmonique"
5 - comme c'est l'accord de dominante le responsable, je le mets en évidence en jouant :
a - sa tierce
b - sa septième
6 - je réalise qu'ainsi j'ai joué les notes qui n'appartenaient pas à la tonalité principale.
7 - je mets un nom sur ces notes : pour moi, ce sont des notes modulantes, mais on peut les appeler autrement Ce qui importe, c'est de MARQUER le changement harmonique
Il y a des musiques où tout ça ne colle pas. C'est le cas du Blues ou la penta est utilisée à outrance.
Pour moi, le BA BA de l'improvisation, c'est de jouer les notes modulantes. Cela est valable en taonal, mais aussi en modal.
On ne peut passer à la suite que si on a parfaitement intégré ce concept.
Mais dis moi Patrick, le gars qui improvise beaucoup avec les arpèges est tranquille de ce coté non? Il est sur (bon a condition de jouer plus sur les tierces et les septièmes) de bien faire sentir les changements d'accords.
Tout le but serait donc d'avoir une bonne vision de ses arpèges par rapport a la gamme sous jacente et de "melanger" les deux, non?