shenton a écrit :
si on veut parler de tonalité, il y a quand meme un truc fondamental qu'on ne peut pas nier : le fait d'avoir 2 accords majeurs consecutif separés d'un ton implique obligatoirement que ce sont les degres IV et V de la tonalité. donc la suite G / A ne peut se trouver que dans le tonalité de re majeur et aucune autre.
voila. autour de ça, je veux bien tout ce qu'on veut.
Tu fais erreur sur ce qu'est la tonalité.
Ce qui détermine en premier la tonalité, le ton quoi, c'est la note centrale, la tonique.
Tu as toi même perçu auditivement que la note centrale c'était mi.
Ce constat à lui seul fait que la tonalité de la progression ne peut pas être ré majeur.
C'est le fait de percevoir mi en note centrale qui va faire que le mi est le degré I, sol le III et la le IV.
C'est ce que la théorie explique dans la définition.
Comme tu omets la notion de note centrale qui est pourtant présente dans la définition, tu considères que la détection de la succession d'intervalles 2 2 1 2 2 2 1 suffit à elle seule à dire que la note débutant cette échelle va permettre de donner son nom à la tonalité.
Mais la théorie ne dit pas que parceque tu parviens à caser une gamme re mi fa# sol la si do# alors tu es forcément en tonalité de ré majeur.
Si c'était le cas, la condition que tu donnes ferait que So What serait dit en tonalité de do majeur par exemple.
Mais c'est pas le cas parceque do n'est pas la note centrale.