Ne (surtout) pas/plus jouer toujours la même chose...

Simple est mon "problème" et m'aider vous pouvez.

Je cherche à ne pas jouer toujours la même chose. A force, des mouvements se sont cristallisées dans mes doigts et reviennent malgré moi. Résultat, ces motifs se repèrent beaucoup trop facilement et me "polluent l'impro". Je ne joue pas de modes (mais je ne suis pas certain que cela change quoi que ce soit). Et cela m'arrive même si je joue avec des gammes plus exotiques. Comment puis-je sortir de ça. J'ai beau écouter plein de choses différentes, rien n'y fait et je dois bien dire qu'apprendre des soli (d'autres musiciens pas forcément guitaristes) me gonfle à un point souvent imité mais rarement égalé ! De toute manière, j'ai jamais réussi à retranscrire une mesure de John Coltrane à la guitare.

Vous avez des idées ?

De mon côté, la seule piste que j'ai trouvé était de ralentir le tempo (passer à la blanche, la noire et au pire à la croche) mais du coup, ça colle pas sur tout de faire ça, loin s'en faut.

Merci à vous.

B.

chante toi ce que tu joues...

https://www.guitare-live.com/f(...).html

Plutôt joue ce que tu chantes ^^

Être capable de se représenter visuellement la hauteur des notes de l'octave au plus basique aide, ça permet de séparer les difficultés techniques, car une guitare c'est pas aussi simple qu'un piano.
Donc forcément il y a le solfège pour ça.

Ou alors une échelle plus simple comme 1 2 3 4 5 6 7 8 pour les notes de la tonalité, et se forcer à les chanter, les écrire ou les lire pour des mélodies simples au début.
La conversion des intervalles sur le manche si on les à déjà entendu c'est vraiment pas le plus dur.
Être rapide à entendre c'est le travail d'une vie c'est certain.

Ouais, chanter les impros, c'est effectivement une chose que j'ai essayé y'a un temps mais n'y étant jamais arrivé, j'ai laissé tomber. Pour moi, c'est l'un ou l'autre mais pas les deux.

Je ne crois pas non plus que, comme je le disais à l'origine, moduler soit une solution d'autant que je me démerde pour être tonal pour pas avoir à jongler avec les modes (par exemple). Et puis, les mêmes automatismes se réadaptent très vite à un nouveau doigté me semble-t-il.

Pour le moment, le plus efficace était bien de ne plus jouer à la double croche du tout. Mais est-ce une bonne idée ? Alterner le jeu horizontal et vertical n'a pas aidé longtemps non plus. Diable, serais-je arrivé à un nouveau palier ? Si cela était, ce serait formidable.

B.

Est-ce ue tu as essayé d'autres formes, intervales disjoints, chromatisme, intervales disjoints et chromatisme, jeu en quarte, formules rytmiques combinant ternaire et binaire, les motifs décalés...je suppose que oui est-ce que ça vient pas d'un manque d'idée.

Son problème on dirait que c'est que le mouvement de ses doigts précède sa pensée musicale, alors que l'idéal c'est l'inverse, ce qui explique qu'il puisse pas jouer ce qu'il chante et qu'il tombe rapidement dans les mêmes schémas mécaniques, et que écouter beaucoup de musique ne lui apporte rien.

ce qu'il faut faire c'est de la transcription de solos, chanter ou fredonner, jouer beaucoup plus lentement etcetera
il y a pas de miracles je pense

J'ai exactement la mème maladie, mon remède, il faut jouer théme, plùtot que n'importe quoi, rechercher un théme clair et net, et après varier ton jeu en ne perdant jamais le thème retenu, ça permet de varier le style en fonction de chaque bt, puis c'est de la recherche

oops ui ....

l improvisation libre est une trés bon moyen de découvrir de nouvelles pistes

la composition aussi .

impose toi des contraintes

exemple ne jouer qu en tierce ,quatre ,quintes ,

impose toi des rythmes

n improvise qu'avec des des triollet de noire ,

focalise toi sur autre chose que ce que tu fais d habitude

on a tous des périodes ou on a l impression de jouer toujours la même chose parfois la meilleur solution est de ne pas se braquer et d allez voire un bon filme ou se promener dans un parc .

essaye de phraser avce d autres gammes

Ma solution :
Lache l'improvisation pour un moment, comme je l'ai dis de nombreuses fois, ce n'est pas dans l'improvisation qu'on se construit un discours musical, ou alors ça prend de trés trés(trop) nombreuses années.
Comme dit au dessus : impose toi des contraintes autre que l'improvisation, oblige toi a renouveler ton discours mais pas dans l'urgence d'une improvisation, fais le au calme et prend ton temps.

+1

Oui. Si je peux faire, avec le maigre bagage technique/théorique que j'ai, faire cela, j'essayerai. Mais je dois bien dire que beaucoup de choses que vous suggérez me sont pour le inconnues. Les outils que j'ai et dont j'essaye de me servir sont les sauts de cordes (jeu vertical) ou des grands intervalles (jeu horizontal). Travailler autour d'un motif, c'est chouette mais on peut pas faire ça "des heures", il faut bien en sortir un peu (sans aller jusqu'à la manière de faire de John Coltrane pour autant. Je vois pas comment je ferais cela). Suivant l'accompagnement, aussi, il faut bien dire, que les mélodies que je peux entendre ne sont pas toujours très chouettes. Moins la BT est inspirante et plus mes impros sont pauvres en idées... Je suppose bien que le temps demander pour atteindre mon "objectif" est un peu long. Mais bon, des fois, dans des conseils, on trouve une petite idée qui fait sursauter la machine et libère des choses... J'avais essayé les chromatismes mais sur des BT à la tonalité trop clairement affirmée, j'ai bien du mal. Pourtant, à force de jouer majeur/mineur, je tourne en rond... Improviser à base d'arpèges d'accords aussi, c'est trop difficile pour moi...

En tout cas merci à vous et n'hésitez pas à me donner d'autres idées.

B.

EDIT : Et puis, j'oubliais... En fait, je n'entends pas à l'avance les impros au sens stricte du terme mais je les "sens"... C'est comme si je "devinais" la note suivante plus ou moins grave ou aigüe à l'avance. J'entends des intervalles, pas des notes. Mais bon, j'entends toujours les mêmes à cause des intervalles physiques que j'ai dans les doigts... Ce qui revient à dire, à l'écoute, que j'entends toujours les mêmes mélodies en improvisant.

De mon point de vue il y a entendre et entendre.
-Il y a entendre au sens de jouer selon des gammes ou patterns dont par habitude on sait que le résultat sera potable, et entendre avec son oreille que la note fait un son, c'est plus ou moins jouer au pif ou certains appellent ça jouer au feeling, si on est bien dedans ça peut bien marcher.
-Il y entendre au sens que tu entends un son dans ton esprit et que tu le joues ensuite sur le manche, c'est l'idéal car ton inspiration n'est pas contrainte par des réflexes physiques.

On fait toujours plus ou moins les deux je pense, mais par rapport à ce dont tu te plains il semble qu'il faudrait que tu te concentres plus à travailler le second.

A partir du moment ou tu te dis qu'il faut que tu fasses des sauts de cordes pour diversifier ton jeu ou d'autres considérations techniques et physiques, tu vas toujours être dans une logique mécanique qui ne fera sans doute que repousser le problème de fond dont tu te plains.
L'autre approche peut venir avec le temps mais ça peut aussi se travailler de façon plus spécifique, et de toutes façons forcément lentement

Il est très probable que tu aies raison dans un certain contexte. Mais voilà, il faut aussi ajouter que je joue dans un contexte très blues/rock et je n'ai pas envie du tout de sonner ainsi en impro. J'aime écouter ce que joue quelqu'un comme Alexandre Wimmer dans Zakarya ou Bill Frisell dans Naked City. Évidemment, jouer ainsi est on ne peut plus au delà de mes capacités mais c'est ma direction en tout cas. Dans cet idée, il est beaucoup plus délicat pour moi de penser les notes avant de les jouer c'est la raison pour laquelle je parlais plus d'intervalles (plus ou moins grands) ressentis.

Toujours à votre écoute...

B.