shenton a écrit :
zigmout a écrit :
non mais attend on parle pas d'un truc pointu là tout de meme...entendre les tension résolution et vouloir faire une vraie phrase c'est pas un truc stérile il me semble...par contre juste donner des truc et astuces ben ca produit des gens qui ne savent pas pourquoi il font ca ou ca et qui sont toujours dependant des trucs qu'on va leur donner.
il y a un truc qui m'échappe dans vos propos.
Personnellement, j'ai des problèmes de santé et je ne peux plus jouer d'un instrument. J'ai donc remplacé l'improvisation vivante par l'improvisation virtuelle sur ordinateur. Mais la situation reste la même.
Pour moi le principe de tension résolution me paraît un peu dépassé. Je ne parle même pas de musique moderne dérivée de la musique classique, mais du jazz actuel.
Les bons vieux II V I du be-bop ou du cool jazz restent évidemment des piliers de la musique, mais j'ai l'impression d'en avoir fait le tour depuis déjà un moment (même si la construction de phrases sur ce schéma peut rester très sophistiquée)
il me semble qu'aujourd'hui dans les schémas de jazz plus modernes on recherche des notions différentes basées sur des enchaînements harmoniques plus fragmentés entraînant des enchaînements mélodiques plus évolués qui conduisent à tes ressentis moins attendus.
Et dans cette optique, la construction tonale classique n'a plus beaucoup sa place. Le principe n'est d'ailleurs pas si nouveau. Il me semble que la musique de Bach (que j'adore) reposait aussi beaucoup sur ce principe de ruptures harmoniques
Voilà pourquoi contrairement à la plupart d'entre vous (pour qui j'ai le plus grand respect) je rejette les principes d'harmonie classique que vous voulez tellement défendre.
Dire que la notion de tension résolution est dépassée ne regarde que toi, Ce n’est pas non plus une vérité universelle.
Pour Bach, j’ai vu pas mal d’analyse et c’était un champion du deux cinq un, des differentes cadences, de l’utilisation des accord de septiemme et sub V comme transition passage de gammes, bref, il a inventé le jazz.
J’ai essayer d’apliquer la méthode un accord= une gamme ou une gamme pour un groupe d’accords sans se prendre la tête sur ceux-ci, le seul résultat c’est des impros qui n’on ni queue ni tête mais sans fausse note.
Si on veux que son solo soit le reflet et/ou la reinterpretation du morceaux de base, s’appuier sur les accords sont la base. Quand je dis s’appuier, je ne parle pas d’arpeger les accords mais d’essayer de cibler les tierce, septiemme, utiliser des note de passage colorer avec des neuviemme ...
Je pense qu’un guitariste dois pouvoir arpeger les triades des accords (voir les quatre notes) en lontant ou descendant à la vitesse du morceaux pour pouvoir commencer à faire quelque chose d’interressant. (Perso j’y travaille mais je n’y suis pas encore)