Exercices pour apprendre la théorie

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returnto
skynet a écrit :
returnto , je me souviens de ton autre pseudo: Macalpine!


heu ... je n'ai pas d'ancien ni d'autre pseudo, désolé SKYNET. C'est marrant, tu as vraiment l'air convaincu, mais je t'assure que ça a toujours été mon seul pseudo ! promis, juré
Oui oui, c'est un "rockin' chair"
mirak63
scrameustache a écrit :
je reviens apporter quelques précisions, car la notation qui tiend compte des altérations est justement essentielle !

je vais essayer d'expliquer un peu.
l'intérêt de l'utilisation du système des degrés, réside pour l'essentiel dans l'analyse d'une grille/trame harmonique, dans le but de faciliter sa compréhension, pour préparer l'improvisation, faciliter la transposition...
on raisonne en termes d'intervalles par rapport à la tonique du morceau (degré I).
le chiffrage des degrés justes, correspond TOUJOURS à l'architecture de la gamme majeure, qui est la gamme de référence du système tonal majeur-mineur commun à l'ensemble de la musique occidentale. on trouve donc le degré II un ton au dessus du I, le degré III un ton au dessus du II, le degré IV un demi-ton au dessus du III...
problème: il est rare qu'une grille d'accords soit composée uniquement d'accords de fondamentales diatoniques. on a donc naturellement recours aux altérations.
prenons des exemples simples en do majeur:
comment chiffre t'on CM7 / C#° / Dm7 ?
simple : IM7 / #II° / IIm7.
un accord de Bb7 apparait: pas de soucis, c'est un bVII7.

on ne peut tout simplement pas chiffrer tous les accords si on utilise pas les dégrés altérés ! et surtout, on passe complètement à côté de l'intérêt de ce système et de son rôle primordial pour la comprehension de l'harmonie. l'improvisation tonale contemporaine est entièrement fondée sur le système des degrés.

le chiffrage des degrés d'une gamme (qu'elle contienne 5, 6, 7 ou x notes)n'échappe pas, bien entendu, à ce systéme. il ne s'agit pas de simplement "numéroter" les notes de la gamme mais bien de les définir en fonction de leur "éloignement" par rapport à la tonique. on connait ainsi directement l'architecture de la gamme en fonction des degrés qui la composent.
exemples:
mineure mélodique: I, II, bIII, IV, V, VI, VII.
penta mineure: I, bIII, IV, V, bVII.
lydien: I, II, III, #IV, V, VI, VII.

une gamme mineure contiendra donc un degré bIII, qu'il serait FAUX d'écrire III, bien qu'on le voie encore dans certaines méthodes de vulgarisation, ce qui permet de le confondre avec le vrai III qui se situe une tierce majeure au dessus de la tonique.

l'utilisation de 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, sans altérations pour désigner les notes d'une gamme autre que la majeure, n'est alors qu'une simple numérotation à l'interêt limité, et il vaut mieux alors, éviter d'utiliser les chiffres romains pour ne pas confondre avec les DEGRES, qui sont quelque chose de précis et de fondamental quand on maitrise leur utilisation.


je ne trouve pas ça logique

quand on est en mineur, on est en mineur, et on le sait car si c'est bien indiqué c'est noté, sinon ça sert à rien de mettre des degrés

la notation avec des chiffres romains seuls ne peut pas permettre de noter l'intégralité d'un morceau en ayant juste une structure de calque transposable, car au moindre changement de tonalité et donc de fondamentale, ton repère change et tu es obligé d'indiquer la distance entre la fondamentale de l'ancien repère et du nouveau repère.

Et à ma connaissance même si on pourrait après tout, j'ai jamais vu d'indication avec un nombre d'intervalles, on utilise toujours une note de base, associée à la tonalité, genre la majeur, sol mineur.
Et donc à partir du moment ou on indique que la tonalité est mineure je vois pas trop l'intérêt de mettre un bemol pour indiquer que bIII est un degré de gamme mineure, on le sait déjà.

dans ce que j'avais lu (et compris ), les degrés bémolisés ou dieses servent plutot à noter des accords de passage ou de mini cadence, qui sont trop brefs pour être interpretés et entendu comme un changement de tonalité.

Ca me parait un peu subjectif ou alors dépendant du morceau original si il est enrichis.
zigmout
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oui ,les b ou # rajouter sont la pour marquer une alteration PAR RAPPORT à une gamme donc en mineur ou n'importe c'est otujours I II III IV etc

Par contre effectivemetn dans un cours si on fait par exemple un comparatif entre do ionien et les autre mode ben si on veut faire la comparaison par rapport a di ionien alors oui pour lydien on pourra marqué IV# par exemple...la ca a un interet mais sinon ce n'est pas le cas.

Les degres servent juste a indiqauer quel est la place de l'accord par rapport a une gamme...pas besoin de redire la structure de la gamme, ca on le sait deja quand on est dans une gamme....donc en la mineur C est le III...d'ailleurs on pourrait avoir besoin du IIIb pour indiquer un accord particulier genre substitution tritonique ou ce genre de chose.
scrameustache
pickasso,
pour la gamme mineure harmonique, qu'elle soit de LA ou de n'importe quelle tonalité, les degrés sont toujours: I, II, bIII, IV, V, bVI, VII.

zigmout,
ça n'a aucun sens de reserver les altérations pour les "accidents" par rapport à une gamme. si tu écris III pour la tierce mineure d'une gamme mineure, il va falloir que tu m'expliques comment tu chiffres un accord de passage dont la fondamentale serait une tierce MAJEURE au dessus de la tonique cette gamme mineure... III# ??
ce n'est tout simplement pas comme ça que ça se passe.
coyote
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  • Publié par
    coyote
    le 14 Janv 2009, 20:00
Généralement, on note les degrés en sous-entendant la 7ème correspondant au degrés, deux exemples avec des gammes:

IM7 IIm7 IIIm7 IVM7 V7 VIm7 VIIm7(b5)

ou

I-M7 IIm7 bIII+M7 IV7 V7 VIm7(b5) VIIm7(b5)

Un bout de grille:

IM7 VIm7 II7 Vm7 I7 IVM7

ça évite les confusions. Je parle pour les analyses de standards, pour une analyse disons classique, l'approche sera différente.
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zigmout
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scrameustache a écrit :
pickasso,
pour la gamme mineure harmonique, qu'elle soit de LA ou de n'importe quelle tonalité, les degrés sont toujours: I, II, bIII, IV, V, bVI, VII.

zigmout,
ça n'a aucun sens de reserver les altérations pour les "accidents" par rapport à une gamme. si tu écris III pour la tierce mineure d'une gamme mineure, il va falloir que tu m'expliques comment tu chiffres un accord de passage dont la fondamentale serait une tierce MAJEURE au dessus de la tonique cette gamme mineure... III# ??
ce n'est tout simplement pas comme ça que ça se passe.



Chiffrer comme ca pour un cours sur le modal, oui ca peut avoir un interet comme je l'ai marqué au dessus...mais apres chiffrer une partition modale j'en ai jamais vu l'interet par contre mais bon......bref paf d'ailleurs je viens de ressortir 2 3 bouquins ou je me suis souvenu avoir vu ce que tu decrivais et comme par hazard...ils parle de modal a ce moment là

En tonal ...l'interet du chiffrage est de savoir ou l'on est et le type de fonction, apres un mec qui chiffre et qui a besoin a chaque fois de repreciser le nombre de demi ton...quel est l'interet?...au final c'est ca qui faut voir aussi.

Donc autant pour un cours sur le modal ok mais en tonal ca n'a pas de sens ton truc au contraire ca foutra dans la merde au moment d'identifier des accord type susbtitution tritonique...et un accord de passage n'a pas a etre chiffrer en principe(on le fait par commodité popur l'impro mais en soit un accord de passage ne devrait pas etre chiffré si on veut etre precis)...et donc oui pourquoi pas un III#

Bref comme d'hab...quelqu'un prend une habitude sur un cas particulier et en fait une generalité...donc les chiffrage a ta sauce pour expliquer ou se reperer dans les modes ok...pour le reste non ou alors ben tu va devoir reprendre tout les bouquin de theorie tonal classique par exemple.

En tonal aucun interet au contraire et en modale oui, pour expliquer la ok...apres l'interet de chiffrer du modale ailleurs que dans un but pedagogique là hum c'est c'est autre chose mais bon...
scrameustache
coyote, oui, c'est ça. ça correspond aux premiers exemples que j'ai postés.

zigmout, tu y met visiblement de la mauvaise volonté. je reprécise quand même au cas ou je n'auriais pas été assez clair, que l'on se situe bien évidement dans le cadre de la musique TONALE. car c'est là que le chiffrage prend tout son interêt.
mais peut-être que tu n'est pas musicien, et que tu n'a pas eu a accompagner des vocalistes, au pied levé, dans cinq ou six tonalités différentes pour un même morceau. je t'assure que le faît de penser le morceau en termes de degrés est alors inestimable, que l'on soit en majeur ou en mineur; dans une harmonie simple ou très chromatique. (et particulièrement, d'ailleurs, lorsque le morceau module entre le majeur et le mineur de la même tonique, où il vaut mieux ne pas confondre un III et un bIII !! )

je t'invite à te plonger dans des méthodes ou des traités d'harmonie dignes de ce nom, en particulier celles qui font référence pour l'enseignement de l'harmonie TONALE des musiques actuelles, car elles détaillent toutes, peut-être de façon plus claire, ce que j'aborde ici.
zigmout
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Lol paf...c'ets un syndrome du net ou quoi,que les mec se sentent obligé d'essayer de dire"ouai mois je suis musiciens et toi pas"...figure toi tres cher que je dois etre un des rare compositeur en cdi donc bon tu tombes un peu mal pour le coup...c fou ca quand les gens sont a court d'argument il se sentent obligé d'essayer de décrédibiliser les autres...et d'ailleurs ca serrait pas mon boulot que je répondrais pareil car contrairement a toi j'ai pas besoin de justifier une connaissance par le fait d'etre pro...d'ailleurs j'etais surement bien plus au fait de la theorie y a 10 ans quand j'étudiais tout ca...mais si tu veux on peut jouer a qui est le mieux payé et tout y a pas de souci^^.

De plus je comprend tres bien que ca puisse aider dans certains cas comme tu viens de l'illustrer...tu vois, la différence c'est que j'essaie au moins de piger ton point de vue sans par contre venir te dire que t'es un noob ou en essayant de te décrédibiliser(surtout que là tu tombe un peu carrément mal)....après si tu veux appeler un chien un chat et que ca t'aide ben tres bien mais vient pas dire au autre que c'est comme ca que tout le monde fait...tu ouvres n'importe quel traité d'harmonie utilisé depuis des siècles et tu verras que le III mineur est noté III...(schoenberg koechling...oops ouai c vrai c pas des gars serieux...)je vais pas argumenter la dessus y a juste a regarder tout comme je vais pas m'amuser a prouver qu'on appelle un chien un chien et pas un chat....suffit d'ouvrir le dico.

Beaucoup de traité d' aujourd hui ne raisonnent que sur l'impro ou les moyen mnémotechnique (cf les modes avec impro dorien mixo ionien sur un II V I qui est la plus grosse connerie des ces 20 dernières années...qui evidement est tres pratique en impro mais totalement faux d'un point de vu theorique...un II V I c tonal pas modal...là t'es en plein dans ce genre de mode de penser...confondre des raccourci intellectuel ou moyen mnemo et des elements théorique établies et cohérents)

D'ailleurs là tu sembles ignorer un point important c'ets qu'il y a au moins 2 raisons différentes du chiffrage...un pour l'analyse et l'autre pour faciliter la lecture ou improviser....la lecture se basera pas forcemetn sur la comprhension mais sur le fait de rendre la chose simple(ce qui semble etre ton cas) et l'analyse se base plutot sur ce qui se passe reelement.

C'est qd meme dommage car autant ce genre de moyen peut etre effectivement pratique ,tout comme l'histoire des modes sur un II V I mais c'ets toujours amener par des gens qui établissent ca comme des vérités, du coup au lieu d'avoir un truc interressant on a juste des gars qui defende leur paroissse avec pour seul argument qu'ils gagne de la tune avec leur boulot...
Pickasso
Bon, Zigmout a répondu avant moi...

Scrameustache:

Je n'ai pas appris qu'une gamme était mineure parce que le "III" était bémolisé, ça c'est une conclusion que je vais tirer (ou pas!) quand je saurai qu'une gamme mineure contient une tierce un demi-ton plus basse que dans la gamme majeure. La tierce mineure, située au degré troisième (3, ou III en chiffres romains) d'une gamme mineure, est... mineure. Je conçois très bien cette façon de voir les choses, je ne vois pas où est l'hérésie à appeler un degré par son nom!

Autrement dit, est-ce qu'on doit écrire une "tierce bémol" ou une "tierce mineure"? Je crois qu'on écrit mineure, non? Le bémol, on le met avec le nom de la note, pas avec l'intervalle, ni collé au degré. Maintenant, si par l'usage il est apparu pratique pour ceux qui en sont rendus à une étape plus avancée en harmonie de coller des altérations aux degrés, ou même aux intervalles pourquoi pas (une quinte dièse, hein?), grand bien leur fasse, je ne nie pas du tout l'aspect pratique de la chose!

Mais je pense que j'ai bien compris quand j'ai appris qu'une note n'est pas un intervalle, et qu'un degré sert à illustrer une position relative et correspond au nom de la position relative (sus-tonique, dominante, etc) et incidemment à la fonction harmonique de cette position, indépendamment de la tonalité. Si on conçoit la "structure" d'une gamme comme étant liée aux positions relatives (degrés?) plutôt qu'aux positions absolues (intervalles?), cette structure sera respectée peu importe la tonalité, puisqu'une dominante restera une dominante, et qu'une tierce (médiante) demeurera une tierce, qu'elle soit majeure ou mineure!

Si on ne précise pas la tonalité (majeure on mineure), et qu'en plus on se permet l'inclusion d'accords de passage n'appartenant pas à la tonalité d'origine, un "I-bIII-IV-bVI" ne sera pas plus compréhensible qu'un "I-III-IV-VI", ou je me trompe? Comment une notation faisant abstraction de la tonalité et incluant des accords de passage hors-tonalité pourraient-ils aider un novice à s'y retrouver, si l'apprentissage normal inclut qu'il apprendra nécessairement qu'une tonalité mineure est caractérisée par une tierce "bémolisée"?

Autrement dit, pour éviter la confusion, n'est-il pas préférable d'indiquer "III" en favorisant l'effort de se rappeler qu'il devra être mineur si la tonalité l'est, plutôt que risquer d'induire une erreur avec un "bIII" (dois-je bémoliser ma tierce mineure, selon ce qui est indiqué?). J'insiste sur un point: je comprends parfaitement l'aspect pratique de la notation suggérée, mais n'est-ce pas prématuré pour un débutant en théorie d'indiquer les degrés de cette façon?

Je dois aussi t'avouer que quand tu écris "Tes degrés sont faux", tu biffes tous les degrés, du premier au dernier, en sachant très bien que ton affirmation n'inclut que les deux "exemples" que tu m'indiques, et qui finalement ne sont même pas des erreurs. Je perçois moi aussi, malheureusement, une tentative pour discréditer une partie de mon travail, pourtant correct et sûrement très utile pour bien des débutants.
coyote
  • coyote
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  • #24
  • Publié par
    coyote
    le 15 Janv 2009, 08:09
J'ai le sentiment que la confusion vient de la manière d'aborder la chose, qui diffère lorsqu'on vient du classique par rapport à une personne qui elle vient du jazz.
En jazz, l'harmonie est abordée d'un point de vue pratique, on ne perd pas son temps à dire à tout le monde lorsqu'on distribue une partition qu'on est en majeur ou en mineur, on est souvent amené à transposer au pieds levé. C'est pour cette raison qu'on évitera de noter le fameux II V par II V justement mais par IIm V7, pour ne pas confondre avec avec un II7 V7.

Un exemple vaut mieux qu'un grand discours:

Im bII I V7 bVI IVm bII V7 Im

ou

Im7 bIIM7 IM7 V7 bVIM7 IVm7 bIIM7 V7 Im7

En C:

Cm7 DbM7 CM7 G7 AbM7 Fm7 DbM7 G7 Cm7

Lorsqu'on en a pris l'habitude, la transpostion au pied levé se trouve grandement simplifiée, tout comme l'analyse d'ailleurs et lorsque je parle d'analyse, je parle de celle que nous ferions sur une grille du Real Book ou assimilé et non pas d'une partition de Debussy ou Tchostakovitch.
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returnto
Par rapport à Zigmout et Pickasso :
c'est exactement le genre de réponse que j'aurai aimé avoir sur "décadence des cadences" !

Après avoir bien compris le principe des degrés et l'harmonisation en tonalité Majeure, je me suis interressé à la tonalité mineure. Tout est devenu beaucoup plus clair quand Zigmout m'a appris à oublier les modes, car tout ce que j'ai envi de jouer (pour l'instant) est tonal.

On a tous compris pourquoi Scrameustache écrit bIII. Si ça t'aide, tant mieux, ca me dérange pas. Mais attention cependant à ne pas en faire une loi. Par contre, je rejoins plutôt la logique de Zigmout et Pickasso :

1. On est en tonal ? oui
2. Tonalité majeure ou mineure ? mineure
3. Donc mon degré III, je sais où il est par rapport à la fondamentale.

En sachant si on est en majeur ou en mineur, ben on saura forcement a quoi correspondent nos degrés, et les accords qui peuvent être obtenus ...

non ?
Oui oui, c'est un "rockin' chair"
Kida
  • Kida
  • Vintage Cool utilisateur
  • #26
  • Publié par
    Kida
    le 15 Janv 2009, 10:44
j'ai plutôt un approche "classique" dans la lecture ....ma clé de sol , mes diese et bemol qui definissent ma tonalité , et les diese et bemol "accidentel" sur la partition...

le but étant de se comprendre entre musicien, ou Prof/livre..vers elève ...on choisi un "systeme" est on l'applique...vouloir l'imposer comme unique façon de faire est pour être poli pas bien "malin" , ce qui est important pour un musicien c'est l'adaptation avec d'autres musicien ...qu'ils viennent du classique, du jazz , du rock (la on peu leurs raconter n'importe quoi....merde je viens du rock ) , du manouche (lol...bon la ca sera plutôt jou et ferme la ) ect...
Mon incroyable et phénoménale participation au "concours" The Guitar French Contest 2012
http://www.youtube.com/watch?v(...)XrTns

Mon myspace, des vieux trucs, deja mieu que rien :)

http://www.myspace.com/oliveguitare
scrameustache
bon, je ne vais pas perdre plus de temps avec ceux qui ne cherchent que la polémique. peut-être que ZIGMOUT relira mes post calmement un jour futur, quand il sera à même de les comprendre. je trouve quand même dommage que des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent cherche à avoir la main-mise sur ce forum car ils y induisent en erreur des tas de débutants qui reprendront à leur tour ces erreurs comme vérités acquises.


pickasso, je tiens à m'excuser si j'ai été maladroit lors de ma premiére intervention. je ne voulais pas discréditer ton travail que je salue une nouvelle fois et qui est effectivement très utile, mais rectifier une erreur minime.

pour répondre briévement à tes interrogations: il est bien entendu que l'on précise la tonalité du morceau/passage que l'on veut analyser, en oubliant pas de spécifier si on se situe en mineur ou en majeur. on se réfère bien sûr à l'armure, comme l'a rappelé un autre intervenant.
partant de là, on analyse par rapport à cette tonalité génerale, en chiffrant les intervalles que forment les fondamentales des différents accords par rapport à la tonique.

mais on se rend vite compte que certains morceaux (presque tous dans certains styles), ne sont pas entiérement diatoniques. rares sont ceux qui sont uniquement composés de materiel mineur ou de matériel majeur.
si on veut analyser, (rôle premier des degrés), on est obliger de recourir aux degrés altérés.
le problème est particulièrement criant en mineur, ou la mélodie et l'harmonie contiennent du matériel emprunté aux modes naturel, harmonique, et mélodique (ce qui n'est pas indiqué par l'armure).
un dernier exemple très simple pour illustrer:
tu es en do mineur. tu trouves dans ta grille un accord de Bb bidule, puis un peu plus loin tu rencontres un B machinchose. si tu as chiffré ton Bb comme un VII, comment vas-tu chiffrer le B ? tu ne peux tout simplement pas analyser correctement la grille...

le système des degrés n'est pas une accomodation "pratique", comme j'ai pu le lire, mais est une notation très précise, appliquable à tous les styles, qu'il convient d'apprendre.
elle a été développée pour l'analyse de nos trames harmo-rythmiques modernes (chiffrées en notation d'accords standard), et donc bien entendu, n'éxistait pas en tant que telle dans l'harmonie CLASSIQUE.

pour ceux que ça interresse, et plutôt qu'un long discour, je prends la liberté de vous renvoyer à des bouquins auquels je n'ai pas collaboré, (de maniére à ce qu'il n'y ai pas confict d'interêt), mais dans lesquels les degrés sont trés bien expliqués.
au rayon "méthode de guitare", consultez par exemple celle l'université BERKLEE, en trois volumes, qui est LA référence, et qui doit être maintenant traduite en français. elle s'appuie entièrement sur le système des degrés.
dans un cadre plus général, jetez un oeil à la "partition interieure", de SIRON, qui est également devenu un ouvrage de référence, et qui reprend aussi les degrés du début à la fin.
mirak63
scrameustache a écrit :
le problème est particulièrement criant en mineur, ou la mélodie et l'harmonie contiennent du matériel emprunté aux modes naturel, harmonique, et mélodique (ce qui n'est pas indiqué par l'armure).
un dernier exemple très simple pour illustrer:
tu es en do mineur. tu trouves dans ta grille un accord de Bb bidule, puis un peu plus loin tu rencontres un B machinchose. si tu as chiffré ton Bb comme un VII, comment vas-tu chiffrer le B ? tu ne peux tout simplement pas analyser correctement la grille...


je pense qu'il a déjà été répondu que le B serait alors chiffré #VII

et après tout si le B est une transition vers un C pourquoi pas un bI c'est pas possible ? ^^

ce qui est bizarre c'est que tu ne reconnaisse pas l'intérêt d'avoir une notation mineur sans alteration
d'ailleurs concernant la tonalité on ne parle pas de l'indication qui pourrait être fournie par l'armure qui ne serait possible qu'en présence d'une porée, mais d'une indication clairement écrite, genre "la mineur".
J'ai un bouquin ou c'était indiqué comme ça, il faudrait que je le ressorte.
coyote
  • coyote
  • Vintage Ultra utilisateur
    Cet utilisateur est un musicien enseignant professionnel
  • #29
  • Publié par
    coyote
    le 15 Janv 2009, 17:22
Les bouquins de guitare de la Berklee en trois volumes sont tout de même un poil datés. Quand à Jacques Siron, il précise bien dans "la partition intérieure" que l'analyse chiffrée via les degrés telle que tu la décris n'est qu'une convention assez couramment utilisée en jazz, pour son aspect pratique justement, nullement une généralité. Puisqu'on parle de bouquins d'harmonie, "la théorie de la musique" de Claude Abromont est certainement plus abordable pour qui veut s'initier à l'harmonie et surtout moins indigeste que "La partition intérieure", qui n'a d'intérêt "profitable" que pour ceux qui maitrisent un minimum le sujet.

HS: on voit qu'il y a peu de temps que tu traines sur ce forum scrameustache, sous-entendre que zigmout ne sait pas de quoi il parle, c'est
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Pickasso
Sacrémoustache:

On fait pas de la politique, on fait de la musique. Pourquoi la notation classique ne tenait-elle pas compte des altérations sur les degrés? Pourtant, la tierce mineure existe depuis belle lurette! On a inventé de nouveaux accords? De nouveaux degrés?

Tiens, je vais inventer un mot pour faire mon savant: 'néocratie'. Ça signifie: tendance à mettre en valeur une chose nouvelle au détriment d'une chose ancienne sans faire une démonstration appropriée de la valeur de chacune relativement à l'autre. Ça revient à prêcher que la pomme est supérieure au pommier, en gros. Je comprends qu'on puisse recommander de manger des pommes plutôt que des pommiers, mais si on ne sait pas comment nait et vit un pommier, on risque de ne pas pouvoir manger de pommes. Les termes 'dominante', 'sensible' et autres n'ont sûrement pas été inventés pour rien, et l'harmonie expliquée aux débutants en terme de chiffres romains sans association avec les termes équivalents est inadéquat.

Pour la énième fois, Scrameustache, tout le monde a compris ton point de vue sur l'utilité des degrés altérés, et tout le monde (sauf toi) comprend que ce n'est pas une convention universelle, ni essentielle pour un débutant. Un débutant a posé une question au début de ce forum, je lui donne un outil pour lui simplifier la tâche d'apprendre les gammes et les modes, et toi tu viens suggérer de passer à l'étape 3 avant d'avoir passé l'étape 2. Fin de la méchante polémique, ok?

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