philalex a écrit :
TomTomAtomic a écrit :
philalex a écrit :
Ce que j'ai compris, si je suis en Ré majeur, je vais noter le 7e degrée do#. Parce que si je le note Réb, j'aurais un ré et un réb et ce serait plus compliqué à écrire sur une portée.
non, si c'est reb alors se n'est pas une 7eme :
D E F GA B C
D : c'est un interval qui contient 8 note donc une 8ve
Ah, non je suis une pas vraiment d'accord. Voila ce que je comprends. L'intervalle re - do# est une 7eme majeure, Mais l'intervalle re - reb est exactement le même intervalle, puisque do# = reb. La seule difference est que si l'on écrit reb, et bien on ne peut plus utiliser ta méthode pour compter les intervalles, et ce n'est pas pratique. Mais ça n'empeche que re - reb EST un intervalle de 7e majeure (si l'on suppose que le reb est basé sur le re une octave plus haut). Un intervalle est défini par rapport à la hauteur de deux notes, pas de leurs nom. Mais justement, pour se simplifier la vie, on va noter comme il faut les notes (donc do# plutot que reb) dans ce cas pour pouvoir savoir immédiatement quels sont les intervalles dont on parle.

Pour finir la polémique avec TomTomAtomic, je me réponds à moi même après avoir compris, pour mettre les choses au clair.
do# = reb où le signe "=" correspond à l'égalité de fréquence. On dit que ces deux notes sont enharmoniques. Elles correspondent à une même fréquence, mais sont notées différemment.
re - do# et re - reb : sont deux intervalles correspondent à un même rapport de fréquence. Par convention, on les nomme différement (selon la règle données plus haut) parce qu'ils sont définis par des notes enharmoniques. On dit qu'ils sont enharmoniquement équivalents.
re - do# est une septième majeure
re - reb est une octave diminuée.
Ce que je comprends, c'est qu'en utilisant les bonnes conventions, on se débrouille pour que dans les gammes diatoniques on ait tjrs exactement un do, un re, un mi etc... quelque soit la tonalité. De même, on a toujours une seule tierce, une sixte etc... c'est plus simple comme ça. Dès lors que l'armure est donnée, on voit en un coup d'oeil les distances entre les notes.
Mais ma question initiale reste posée : pour quelqu'un qui joue de la guitare en se basant sur les degrés de gamme, en visualisant les arpèges des accords de l'harmonie, en quoi la nation d'enharmonie est-elle fondamentale ? en passant, jouer de cette façon ne veut pas dire ne pas utiliser la théorie : c'est juste raisonner de manière "relative" (en terme d'intervalles, de degrés) plutôt que de manière absolu (en pensant aux notes précise qu'on joue).
Je comprends que si on joue de manière absolu ce soit important. Peut-être qu'à un certain niveau c'est la bonne façon de faire. Je pose la question...