Oui, si je comprends bien la pensée de dhaiphi, tu additionnes les avantages, mais aussi les inconvénients.
Tu as cité l'encombrement. C'est un point.
Un truc génial du numérique c'est la configuration absolue de tout les paramètres. Tout est figé: tu déplaces ton bordel, tu branches, et à froid, t'as exactement le même son, au poil de cul de mouche près. Avec l'analogique, le son, le volume, tout bouge tout le temps, au sound check, puis quand tu montes sur scène, l'ampli ayant bien chauffé.... Là, si tu ajoutes de l'analogiques, tous tes réglages partent en sucettes: tu dois adapter, corriger...
Un troisième truc, c'est que le numérique, c'est super silencieux. T'as toujours l'impression de jouer dans un studio dernier cri, avec une électricité stabilisée de qualité... Avec l'axe ultra, en tout cas, quand je me suis mis à l'utiliser en 4 cables, sur mon mesa boogie. Mamamia, le souffle que j'avais. Tout était décuplé. Je me souviens avoir eu le même genre de problème avec le BOSS GT-6. Cliff avait donné une explication technique que j'avais reproduite par ici, une histoire de largeur de bande. Le seul moyen de résoudre le problème est de réduire la bande fréquentielle (en passant dans le préampli à lampe, c'est amplifié, ça crée des harmoniques et ça devient nettement plus audible), mais du coup le multi-effet ne peut plus prétendre à une utilisation studio (pour des voix ou d'autres choses qui ont besoin de bandes plus large). Voilà en gros.
Vous battez pas, je vous aime tous