Cool pour le succès de cette PRS et Kanami, si PRS le fait, c'est qu'ils ont besoin de faire rentrer des liquidités ds l'entreprise pour continuer à exister.
Désormais, nous ne pouvons nous payer des PRS neuves sans sacrifier plusieurs guitares pour la financer, ils nous restent à nous "les gueux", les "SE"...
Mais sans te vexer Doc, je trouve que le concept de la "SE du pauvre", est un concept malsain, car cela habitue les gens à se contenter d'un instrument inférieur qui est une copie d'un autre, réunissant les normes et qualités intrinsèques à la marque qui étaient justement les raisons pour lesquelles les musiciens se diriger vers elle, et fondamentalement, l'assouvissement de notre désir n'en sera que partiel, l'instrument sera bon, mais d'une qualité qui sera moindre que celle de l'original, les bois moins beaux, la finition plus plastifié, moins delicate, une frustration persistera au plus profond de nous (moi ce que je veux, c'est une PRS avec leurs bois, leur savoir-faire, leurs finitions, leurs couleurs, les odeurs propres à l'usine du Maryland, pas une copie de tout cela qui est faite justement pour leurrer mes sens et stratégiquement épargner mon portefeuille).
Cela encourage donc, voir normalise, d'essayer de se satisfaire de choses de moindre qualité simplement car "ils" les mettent précisément à notre portée financière, c'est une trahison de leurs principales cibles de départ, celles qui leur ont permis de vivres pendant des années et de se développer.
Et upgrader une guitare NEUVE déjà payer 1500/2000€, voir plus, est d'un paradoxe totalement perturbant, je trouve, cela encourage aussi à avoir recours aux modèles délocalisé pour assouvir son "GAS", donc guetter l'aléatoire "générosité" d'une marque, qui penserait possiblement aux nouveaux pauvres qui émergent actuellement, pour leur fournir une copie (faite par des gens encore plus pauvres) de ce qu'ils proposent dans leur alléchant catalogue officiel, désormais destiné aux personnes fortunées qui ne jouent pas ou peu et aux collectionneurs/investisseurs.
Je pense que c'est malsain de se satisfaire de copies et de légitimé ce marché qui nous trahit sans cesse, qui abusent de notre confiance et de nos moyens financiers pour stratifier perpétuellement et méticuleusement son offre. Si personne n'achète de "SE", les "SE" c'est finish, si personne ne cautionne ou n'alimentent ces pratiques, ces pratiques sont finish, certes PRS pourrait y laisser des plumes ou fermer, mais c'est une possibilité, une autre entreprise prendra le relais, elle débutera à taton avec ses modèles, ses techniques...
Je fais l'impasse sur les tentaculaires "Fender et Gibson", reines écarlates de la stratification de gamme afin d'assouvir les masses de gueux et de riches qui achètent frenétiquement un nom, une signature, un Masterbuild et non de réels instruments avec un savoir-faire devenant évanescent. Heureusement que Leo Fender n'avait pas inventé encore le concept frelaté de Custom Shop, il y aurait deux classes de vintages, les low-cost vintages et les vintage CS... nous évitant encore un paradoxe malsain.
Le rythme effréné du capitalisme est sans fin et sans fond, à ce rythme-là, quoi, une PRS CORE Cu 24 de base coutera 11000$ dans 5/6ans en boutique... Les Private Stock ont fait un doublé, les modèles sont passés en gros de 8000/10000$ à 18000/20000$ sans parler des éditions spéciales (telle que la Private Stock Tonare Grand "The Tree" à 34000$... 34000 !!!), nos salaires n'augmenteront pas, ils n'augmentent déjà pas actuellement, poussant la plupart des gens à modifier leurs habitudes de vies pour pouvoir "sur-vivre" et non plus vivre, nous ne devons pas nous adapter au marché, mais ce marché doit s'adapter à nous. Tout augmente, mais quel est le point de départ réel de tout cela, y en a t'il d'ailleurs un... à t'il aussi une fin... ou est-ce simplement un mécanisme perpétuel provoqué et orchestré pour le profit, sans aucune réelle origine "naturelle" et sans finalité, dénué de raison pure et de cohérence. Si c'est un mécanisme horloger froid, sans fin, ni sans fond, c'est extrêmement dangereux et nocif pour nos existences.
Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout, en espérant que ces modestes phrases apportent un peu de force à vos réticences à cautionner un tel système.