Peur de jouer

You're welcome

Ce n'est que l'avis d'une personne qui commence à être un peu dépassée de part son âge peut-être.
Apparemment beaucoup on répondu avec bienveillance.
La question la plus stupide est celle que l'on ne pose pas

Sinon s'en foutre complètement de tout, se dire que de toute façon le public n'entend rien, ou que les gens sont avant tout là pour boire des coups ou pour choper de la gueuse/du gueux...
Que nous ne sommes que des prétextes...
Ou alors tu dis que c'est de l'art contemporain et là tout passe, puisque de toute façon l'art contemporain se passe parfaitement de produire du sens tant qu'il produit de l'exonération fiscale..
Sinon évite les médocs, les drogues, l'abus d'alcool...

@Jaybea: oui c'est magique...

Oui tu as raison ! Je dois me concentrer sur les émotions positives, tout finira par s'arranger je le sais !

Ouais enfin... Concentre toi déjà sur la technique et tu ne penseras à plus rien d'autre !

Oui aussi

Pas trop d'accord avec toi, tout d'abord parce que relativiser à ce point son travail le dévalorise à ses propres yeux ... et à ceux du public.
Ensuite parce que d'après mon expérience, dans le public tous les gens ne sont pas là que pour boire des coups ou choper de la gueuse ; il y a toujours une oreille (voire deux ... voire plus) qui s'intéresse un peu à ce qui se joue. On a tous connu ce type qui vient tailler la bavette après un concert, alors qu'on range son matos ... et qu'on trouve un peu lourd au bout d'un moment avec ses questions sur notre matos, parce qu'on aimerait bien se boire une chope avec les autres musiciens.

Belle analyse "Adam Bopel", je me reconnais bien dans le rôle du mec lourd qui ne comprend pas que l'assistance soit indifférente au répertoire et à la dextérité des musiciens.

Je ne peux m'empêcher d'aller les voir, leur parler, leur dire ce qui m'a plu, qu'ils jouent bien, etc...

Je le fais parce que j'ai passé un bon moment musical, mais aussi et surtout pour pallier à la froideur du public que je trouve souvent ingrat!

Je pense que la moindre des politesses c'est de remercier et saluer les artistes, qui viennent souvent de tout donner pour notre plus grand plaisir!

Comme on cherche des moyens de rassurer notre ami qui flippe un peu de jouer devant les autres, c'est juste des trucs qu'il peut se dire sur le moment pour réduire le stress avant de jouer.
Sinon oui le mec qui vient te voir pour te parler de matos c'est jamais aussi sympa que devant un demi...

Le mieux c'est de faire des "grosses" scènes, tu vois pas le public

Blague à part, ma femme de chanteuse était toujours moins à l'aise en petit bar que sur des scènes de salles ou de théâtres.

Parce que t'es aveuglé par les projos

C'est pas faux!

En fait ce dont je parlais c'est plus des trucs que notre ami peut se dire juste avant de monter sur scène pour combattre le tract.
Celui ci advient souvent quand on met trop d'enjeu dans ce que l'on va faire...
C'est pas des considérations générales sur l'existence, bien que souvent c'est vrai que s'alleger un peu de ce côté là ce n'est pas plus mal.
Sinon oui tout le monde connaît le gars qui vient voir ton matos et qui ne comprend pas comment tu fais pour avoir un son comme ça avec ces pédales là...
C'est généralement le bon moment pour lui dire "paye moi une bière, je vais t'expliquer"...

Heureux de le lire Larry. C’est ce que j’evoquais au début sur les barrières que notre cerveau peut placer à nos dépends et qui peuvent nous pourrir l’existence.


Nos choix, nos bloquages et même souvent nos joies sont souvent révélateurs de bien des paramètres que l’on cache plus ou moins volontairement.

La peur de prendre la parole en public, de monter une réunion, de démissionner pour prendre un nouveau poste, aller parler à cette sublime jeune femme belle comme un couché de soleil face à l’ocean et plus cultivée et enrichissante/stimulante que toi, misérable ver de terre... oui ça dit des choses.

Je pense voir ce à quoi tu fais allusion, les différentes techniques de développement personnelles.
Oui cela est psychologique, mais c'est humain aussi
Et il y a parfois aussi un arbitrage à faire, et celui ci doit se faire au niveau individuel.
Certains aimeront les défis d'un nouveau boulot, certains s'arrangeront très bien du confort de faire toujours la même chose.
La vraie question pour moi est de savoir si on en souffre, si non, bah tout va bien je dirais, si oui là en effet, il faut en effet faire quelque chose

Ah OK, ça aide à dédramatiser (c'est pas la fin du monde si on s'est planté).
Je pensais qu'il s'agissait de jouer le type blasé ... Une posture un peu risquée.


Excellent, ça !
C'est pas tombé dans l'oeil d'un aveugle