- Den33
- Custom Ultra utilisateur
N' ayant pas trouvé de Topic traitant de cette guitare j' en ouvre donc un où tous les possesseurs et ex-possesseurs sont les bienvenus pour agrémenter cette contribution. Il existe quelques liens Allemands autour de cette marque qui seront cités à la fin.
Pour la petite histoire j' ai trouvé (et acheté pour la modique somme de 29,99 Euros) cette guitare dans un état pitoyable, juste avant la fermeture d' un magasin de dépôt-vente, coincée entre 2 amplis, sans savoir ce que j' étais en train d' amener à la maison (sinon le fait qu' il y avait fort étrangement un N° de série sur la plaque de manche). Au pire celà ne faisait pas cher les pièces détachées ... Arrivé à la maison, j' ai donc lancé une recherche "Lead Star Guitare" sur internet pour tomber sur Audiofanzine et les revues (fort justes ma foi) des utilisateurs de cette guitare.
La Lead Star est une (énième) copie de Stratocaster produite dans les années 1980. Non pas fabriquée (comme communément) en Asie mais dans l' ancien bloc soviètique plus particulièrement en Allemagne de l' est et destinée au marché et guitaristes de l' ancien bloc soviètique (et aussi importée en Europe occidentale notamment en Angleterre).
Copie est vraiment le mot comme on peut s' en apercevoir sur les photos. Le sillet de tête diffère de l' originale ainsi que les guides cordes tout comme la largeur plaque de vissage (et l' écartement des 4 vis) corps-manche. Là s' arrête les différences puisque tout le reste est aux côtes de l' originale (sur la base 60).
J' ai donc démonté (et nettoyé) pièces par pièces cette guitare (avec son lot de "surprises" agréables) pour remettre en état de jeu cette vielle dame (certainement produite au début des années 1980) qui le méritait bien. Des cordes rouillées à l' extrême et la crasse recouvrant cette guitare trahissaient un long séjour dans un grenier.
Aprés rafraichissement :
Vue de face :
Vue de dos :
Le seul gros point faible de cette guitare est les mécaniques. A crémaillère et recouvertes d' un capot la tenue de l' accordage est impossible avec elles. Je les ai donc remplacées par des vielles mécaniques à bain d' huile que j' avais en réserve et issues de ma Télécaster Japonaise (elle aussi des années 1980). C' est beaucoup mieux en attendant d' en acheter des neuves.
Mécaniques après changement :
Vue de face de la tête (style 60) avec les tenseurs et le logo :
Vue du sillet (qui diffère de l' originale) après nettoyage :
La partie électronique (entièrement d' origine comme toute la guitare) réserve bien des "surprises" dans l' originalité des pièces de fabrication :
Vue de la plaque après changement du potentiomètre de volume par un neuf made in japan. Malgré la bombe contact qui m' a permis de conserver les potentiomètres originaux de tonalité, celui de volume (essentiel à mon avis) a dû être changé pour éviter des déperditions sonores (crachouillis et baisse de résistance) :
Les potentiomètres originaux ont été fabriqués par RFT (bien connue aussi pour la fabrication d' excellentes lampes d' amplification et préamplification). Un code (655), le fabriquant (RFT) ainsi que la valeur (220K1) sont inscrits sur "l' imposante" plaque de protection du potentiomètre (style pcb recouvert d' une fine feuille de métal). Autre particularité, les potentiomètres sont équipés de 4 contacts (au lieu des 3 communs).
Vue du potentiomètre de tonalité bas et du condensateur (particulier lui aussi) :
Le sélecteur est lui aussi "particulier". A noter qu' il n' émet pas de craquements malgré ses plus de 25 ans passés très certainement dans un grenier. En grande partie dû à son étanchéité (enveloppe plastique qui protège les contacts intérieur) bien conçue et que l' on ne retrouve sur aucune autre guitare. Les fils de cablage sont tout simplement des fils d' acier recouverts de gaines de différentes couleurs. J' ai seulement changé le fil de masse (simple fil d' acier très fin non recouvert de gaine) par le fil de couleur bleu que l' on peut apercevoir sur les photos. Le crantage des positions se fait par le systême (en haut à droite) de crémaillère-pointeau à ressort.
Le sélecteur vu de dessus :
Les micros (rouges, celà ne s' invente pas) sont en céramique. On peut apercevoir la barre d' aimant sous les plots (en acier) typique de la production asiatique. A la différence c' est que ceux-ci sont à priori très bons (ils rivalisent avec les Fender Custom 69 en terme de définition et de spectre sonore) ... à moins qu' un autre élément (cité après) ne soit lui aussi la source de la très bonne qualité de son. Très certainement produits eux aussi par RFT.
Vus de dessus :
Le bloc vibrato réserve la plus grosse surprise de cette guitare. Si les pontets massifs (et non pas en tolle emboutie comme les originaux) paraissent classiques eux aussi des copies de strat, ils ont l' avantage d' être fabriqués (comme toutes les pièces d' accastillage) dans un très bon acier (les têtes de vis ne se déforment pas comme sur beaucoup de guitare de fabrication récente jusque le made usa custom shop).
Mais le plus intéressant est le bloc sustain en ... laiton
Vu de dessous :
Le bloc vibrato est maintenu par 5 ressorts et plaqué sur la table d' origine (j' ai conservé cette configuration) :
Le réglage d’ intonation est facilité par le rainurage classique des tête de vis. Tout fonctionne à merveille sans retenue :
Le réglage de courbure du manche se fait par le bas du manche (comme sur l’ originale) mais avec l’ avantage d’ être accessible sans avoir à démonter le manche. Certes l’ ensemble peut paraitre rudimentaire au premier abord mais c’ est terriblement efficace. A l’ origine la courbure du manche était trop prononcée et le manche a très bien réagit au nouveau réglage (ce qui n’ est pas toujours évident sur de « vielles » guitares jusque les originales surcôtées).
L’ alignement manche-frettes vu de l’ axe du manche :
Le radius du manche, composé d’ une touche érable collée sur le manche lui-même érable, est plat (semble t’ il égal ou supérieur à 12 »). Les frettes sont des médium jumbo. Les frettes sont très bien finies, ne raclent pas les doigts et faites dans un alliage à hauteur de celui de l’ accastillage. Un manche qui ravira les solistes (que je ne suis pas) avec un profil en C et une touche semble t’ il légèrement plus large (ou qui en donne l’ impression) que l’ original. Il s’ avère confortable aussi en rythmique (même si ça ne vaut pas le confort de jeu du 7,5 » pour ma part). Le vernis n’ accroche pas (rajoutant une touche supplémentaire de confort).
L’ action est réglée conforme aux standards Fender (2 à 1,6 mm) à la 17ème case.
La jonction corps-manche est vissée comme sur l’ originale mais pas avec les mêmes côtes. La plaque (numérotée) est moins haute et surtout moins large de même que les points de fixation (rendant possible hors modifications une quelconque compatibilité du corps avec un manche Fender).
Pour finir : le corps. Au premier abord le corps de cette guitare peut paraitre en laminé contre-collé. Un effet d’ optique généré par les fraises à bois utilisées pour la découpe micros et électronique. Une fois « ébavurées » ces rainures laissées lors de l’ usinage, on s’ aperçoit que le corps est en bois massif (en l’ occurrence très certainement de l’ aulne). Il est au moins en 2 parties (non centrées) mais il faudrait que je le ponce (chose que je ferai très certainement) pour connaitre le nombre exact de parties. Le vernis ne me semble ni être nitro, ni être poly.
En conclusion, une guitare qui vaut (au minimum) largement (et qui est même supérieure en qualité d’ alliage d’ accastillage et frettage) une Squier Classic vibe une fois remise en état et bien réglée. Il existe d' autres modèles Musima qui semblent tout aussi intéressants en terme de qualité.
Liens vers l' histoire de Musima (en Allemand mais google translation est votre ami) :
http://www.schlaggitarren.de/h(...)nn=81
2 vidéos enregistrées avec un Zoom Q2HD sans post traitement et passant en revue les 5 positions en clair et overdrive. L’ ampli utilisé est un Palmer Eins, le cab home made en pin massif équipé de 2 Legend 102 aidé d’ une TS808 pour l’ overdrive.
Son clair :
Son overdrive ( Ibanez TS 808 ) :
Pour la petite histoire j' ai trouvé (et acheté pour la modique somme de 29,99 Euros) cette guitare dans un état pitoyable, juste avant la fermeture d' un magasin de dépôt-vente, coincée entre 2 amplis, sans savoir ce que j' étais en train d' amener à la maison (sinon le fait qu' il y avait fort étrangement un N° de série sur la plaque de manche). Au pire celà ne faisait pas cher les pièces détachées ... Arrivé à la maison, j' ai donc lancé une recherche "Lead Star Guitare" sur internet pour tomber sur Audiofanzine et les revues (fort justes ma foi) des utilisateurs de cette guitare.
La Lead Star est une (énième) copie de Stratocaster produite dans les années 1980. Non pas fabriquée (comme communément) en Asie mais dans l' ancien bloc soviètique plus particulièrement en Allemagne de l' est et destinée au marché et guitaristes de l' ancien bloc soviètique (et aussi importée en Europe occidentale notamment en Angleterre).
Copie est vraiment le mot comme on peut s' en apercevoir sur les photos. Le sillet de tête diffère de l' originale ainsi que les guides cordes tout comme la largeur plaque de vissage (et l' écartement des 4 vis) corps-manche. Là s' arrête les différences puisque tout le reste est aux côtes de l' originale (sur la base 60).
J' ai donc démonté (et nettoyé) pièces par pièces cette guitare (avec son lot de "surprises" agréables) pour remettre en état de jeu cette vielle dame (certainement produite au début des années 1980) qui le méritait bien. Des cordes rouillées à l' extrême et la crasse recouvrant cette guitare trahissaient un long séjour dans un grenier.
Aprés rafraichissement :
Vue de face :
Vue de dos :
Le seul gros point faible de cette guitare est les mécaniques. A crémaillère et recouvertes d' un capot la tenue de l' accordage est impossible avec elles. Je les ai donc remplacées par des vielles mécaniques à bain d' huile que j' avais en réserve et issues de ma Télécaster Japonaise (elle aussi des années 1980). C' est beaucoup mieux en attendant d' en acheter des neuves.
Mécaniques après changement :
Vue de face de la tête (style 60) avec les tenseurs et le logo :
Vue du sillet (qui diffère de l' originale) après nettoyage :
La partie électronique (entièrement d' origine comme toute la guitare) réserve bien des "surprises" dans l' originalité des pièces de fabrication :
Vue de la plaque après changement du potentiomètre de volume par un neuf made in japan. Malgré la bombe contact qui m' a permis de conserver les potentiomètres originaux de tonalité, celui de volume (essentiel à mon avis) a dû être changé pour éviter des déperditions sonores (crachouillis et baisse de résistance) :
Les potentiomètres originaux ont été fabriqués par RFT (bien connue aussi pour la fabrication d' excellentes lampes d' amplification et préamplification). Un code (655), le fabriquant (RFT) ainsi que la valeur (220K1) sont inscrits sur "l' imposante" plaque de protection du potentiomètre (style pcb recouvert d' une fine feuille de métal). Autre particularité, les potentiomètres sont équipés de 4 contacts (au lieu des 3 communs).
Vue du potentiomètre de tonalité bas et du condensateur (particulier lui aussi) :
Le sélecteur est lui aussi "particulier". A noter qu' il n' émet pas de craquements malgré ses plus de 25 ans passés très certainement dans un grenier. En grande partie dû à son étanchéité (enveloppe plastique qui protège les contacts intérieur) bien conçue et que l' on ne retrouve sur aucune autre guitare. Les fils de cablage sont tout simplement des fils d' acier recouverts de gaines de différentes couleurs. J' ai seulement changé le fil de masse (simple fil d' acier très fin non recouvert de gaine) par le fil de couleur bleu que l' on peut apercevoir sur les photos. Le crantage des positions se fait par le systême (en haut à droite) de crémaillère-pointeau à ressort.
Le sélecteur vu de dessus :
Les micros (rouges, celà ne s' invente pas) sont en céramique. On peut apercevoir la barre d' aimant sous les plots (en acier) typique de la production asiatique. A la différence c' est que ceux-ci sont à priori très bons (ils rivalisent avec les Fender Custom 69 en terme de définition et de spectre sonore) ... à moins qu' un autre élément (cité après) ne soit lui aussi la source de la très bonne qualité de son. Très certainement produits eux aussi par RFT.
Vus de dessus :
Le bloc vibrato réserve la plus grosse surprise de cette guitare. Si les pontets massifs (et non pas en tolle emboutie comme les originaux) paraissent classiques eux aussi des copies de strat, ils ont l' avantage d' être fabriqués (comme toutes les pièces d' accastillage) dans un très bon acier (les têtes de vis ne se déforment pas comme sur beaucoup de guitare de fabrication récente jusque le made usa custom shop).
Mais le plus intéressant est le bloc sustain en ... laiton
Vu de dessous :
Le bloc vibrato est maintenu par 5 ressorts et plaqué sur la table d' origine (j' ai conservé cette configuration) :
Le réglage d’ intonation est facilité par le rainurage classique des tête de vis. Tout fonctionne à merveille sans retenue :
Le réglage de courbure du manche se fait par le bas du manche (comme sur l’ originale) mais avec l’ avantage d’ être accessible sans avoir à démonter le manche. Certes l’ ensemble peut paraitre rudimentaire au premier abord mais c’ est terriblement efficace. A l’ origine la courbure du manche était trop prononcée et le manche a très bien réagit au nouveau réglage (ce qui n’ est pas toujours évident sur de « vielles » guitares jusque les originales surcôtées).
L’ alignement manche-frettes vu de l’ axe du manche :
Le radius du manche, composé d’ une touche érable collée sur le manche lui-même érable, est plat (semble t’ il égal ou supérieur à 12 »). Les frettes sont des médium jumbo. Les frettes sont très bien finies, ne raclent pas les doigts et faites dans un alliage à hauteur de celui de l’ accastillage. Un manche qui ravira les solistes (que je ne suis pas) avec un profil en C et une touche semble t’ il légèrement plus large (ou qui en donne l’ impression) que l’ original. Il s’ avère confortable aussi en rythmique (même si ça ne vaut pas le confort de jeu du 7,5 » pour ma part). Le vernis n’ accroche pas (rajoutant une touche supplémentaire de confort).
L’ action est réglée conforme aux standards Fender (2 à 1,6 mm) à la 17ème case.
La jonction corps-manche est vissée comme sur l’ originale mais pas avec les mêmes côtes. La plaque (numérotée) est moins haute et surtout moins large de même que les points de fixation (rendant possible hors modifications une quelconque compatibilité du corps avec un manche Fender).
Pour finir : le corps. Au premier abord le corps de cette guitare peut paraitre en laminé contre-collé. Un effet d’ optique généré par les fraises à bois utilisées pour la découpe micros et électronique. Une fois « ébavurées » ces rainures laissées lors de l’ usinage, on s’ aperçoit que le corps est en bois massif (en l’ occurrence très certainement de l’ aulne). Il est au moins en 2 parties (non centrées) mais il faudrait que je le ponce (chose que je ferai très certainement) pour connaitre le nombre exact de parties. Le vernis ne me semble ni être nitro, ni être poly.
En conclusion, une guitare qui vaut (au minimum) largement (et qui est même supérieure en qualité d’ alliage d’ accastillage et frettage) une Squier Classic vibe une fois remise en état et bien réglée. Il existe d' autres modèles Musima qui semblent tout aussi intéressants en terme de qualité.
Liens vers l' histoire de Musima (en Allemand mais google translation est votre ami) :
http://www.schlaggitarren.de/h(...)nn=81
2 vidéos enregistrées avec un Zoom Q2HD sans post traitement et passant en revue les 5 positions en clair et overdrive. L’ ampli utilisé est un Palmer Eins, le cab home made en pin massif équipé de 2 Legend 102 aidé d’ une TS808 pour l’ overdrive.
Son clair :
Son overdrive ( Ibanez TS 808 ) :