Brigido a écrit :
(…) C'est une mode, et les modes, ça va, ça vient. C'est juste une question de goût, c'est subjectif. L'idée reçue est valable dans les deux sens en fait. Pour ma part, j'aime vraiment les filets plats en jazz, et je sais pourquoi (je ne me conforme à aucune idée reçue). Pour moi les principaux atouts sont une absence de bruit dans les glissés, un touché plus doux pour la pulpe des doigts, un sustain moindre qui donne un grain plus sec, plus brut, une attaque plus courte et immédiate, et un son plus feutré, sans forcément jouer sur la tonalité. Ça fait pas mal d'arguments ! (…)
C’est tout à fait subjectif, oui, oui, et oui.
Je l’ai dit et répété, encore tout récemment.
Il me semble aussi que Jean (JayBea) ne disait pas autre chose, que nos subjectivités ne sont pas, non plus, le fruit d’aventures liées à je ne sais quelle mode et font enfin l’objet de pas mal d’arguments aussi.
Sans bien sûr prétendre s’autoriser d’une règle absolue, même pas d’une simple règle, d’ailleurs.
Donc subjectivités différenciées, oui, à ces motifs, on est bien d’accord…
De mon côté, je joue principalement la même archtop depuis un bon demi-siècle (je suis rentré
«dans les propriétés de l’âge», hélas, ou
f*****’ awesome ) avec des filets ronds, sans vraiment compter une passade en demi-ronds (ou meulés comme on disait aussi autrefois… enfin, je crois).
Mais je résume les faits biographiques qui justifient aussi mon expérience toute subjective.
Et ce n’est sans doute pas le lieu pour en parler, ou pas le temps.
Quant aux
Thomastik GBenson en rw., je les ai utilisées de 2002 (?) jusqu’en 2007, époque où j’ai découvert, de l’autre côté de l'Atlantique, les
Thomastik BeBop qui me furent conseillées par un guitariste de jazz d’une envergure certaine, alors que je venais de lui raconter l’anecdote concernant l’erreur que j’avais faite sur les
GBenson en les achetant à la frivole dans un shop, une échoppe que je ne connaissais pas ; anecdote que j’ai rappelée un peu plus haut.
Les
BeBop font désormais l’ordinaire de mes jours, sur toutes mes guitares électriques, et pas seulement avec ma vieille arch.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.