David Watts a écrit :
Quand bien même tu aurais une Gold Topde 54 tu n'en serais pas moins sympathique.
Tu n'as pas à te justifier.
C'est de ma faute, il est difficile de plaisanter sur ce sujet.
Mais non, rassure–toi, quand je t'ai lu, ta plaisanterie m'a bien fait rigoler.
Désolé de mon ton peut-être abrupt, maladroit, vite tapé.
Ce n'était pas du tout un effet concerté.
En tout cas, j'ai très largement échappé à la surcote, grâce aux pawn shops, ces fourriers de la misère.
À cette époque, les archtops, ES et autres jazz boxes, personne ne semblait plus en vouloir...
Un père avisé ("ask Daddy, he knows") a su me convaincre d'y jeter œil, oreille et doigts, puis le cœur, venu en dernier, lequel n'est pas un abat aussi inutile que l'époque semble vouloir nous en convaincre.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.