David Watts a écrit :
Je n'ai pas beaucoup réfléchi en choisissant la corde à mesurer en effet.
J'ai honte...
Bon, je pense qu'elles doivent toutes avoir la même longueur, non ?
Je mesurerai le D éventuellement demain.
Pour le sillet, et bien j'ai dans les 40 également, aussi bien sur ma 330 que ma 620/12.
J'y suis habitué, vu que je joue sur Rickenbacker depuis 1986.
C'est sûr qu'avec 12 cordes ça fait pas beaucoup de place pour les doigts.
Il faut adapter le doigté en conséquence.
"Less is more".
McGuinn expliquait d'ailleurs dans une interview comment il adaptait ses renversements à l'étroitesse du manche de sa 360.
Ma Riviera est encore plus étroite au sillet : 39mm
Avec elle je ne suis pas tellement dépaysé, moins qu'avec la Tele, 42mm.
Lorsqu'il m'arrive parfois d'empoigner la Les Paul d'un pote, j'hallucine quant à la largeur du manche. Bien que j'aie plutót de longs doigts, j'ai parfois un peu de mal à aller chercher les notes sur le B ou le E avec le petit doigt, alors qu'avec ma J45 la largeur ne me pose aucun problème...
Tout ça n'est qu'une question d'habitude j'imagine.
Merci pour tes infos David.
Si tu as un lien de l'interview de Mc Guinn, je ne dirai pas non.
C'est sûr qu'avec de telles largeurs, ou plutôt de telles étroitesses, il vaut mieux adapter les positions.
Là, ce soir, j'utilisais deux mes Gibson (LP et la 400, diap. différents, mais toutes deux en 43 mm bien frappés de nut width), j'ai eu besoin à un moment de l'Electric XII que je n'avais pas utilisée depuis quelques semaines ...ben ...euh ...ça n'a pas du tout été immédiat dans le haut du manche.
Faudra d'ailleurs que je le mesure précisément ce fichu sillet.
Heureusement, il s'élargit de manière importante. Passée la 2° case cela devient de plus en plus facile, notamment quand on est habitué à laisser de côté le médiator, sans chercher à dériver vers Leo Kottke, non plus.
Mais Norwegian Wood joué sans capo (en Ré), avec les fioritures, ben c'est pas simplissime pour sonner propre.
Avec le capo 2°, tonalité originale, ça passe bien mieux...
Ah, la–la, c'est bien du souci...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.