Biosmog a écrit :
Avec un ampli typé fender, ça ne le fait pas, par exemple (le saut de volume est réel et flagrant). Il faut plutôt regarder du côté des Vox.
Ou Marshall. Je fais quasiment tout au potard de volume. J'ai quand même un boost en façade pour les solos qui demandent beaucoup de gain/sustain, mais je l'allume de moins en moins. J'ai aussi un clean boost post ampli (avec la power station), mais je me rends compte que je ne m'en sers pas. Je vais sûrement le virer.
Alors oui, il y a quand même une légère différence de volume, mais dans 90% des cas, c'est justement utile, car tu cleanes sur des passages moins intenses (des couplets par exemple, ce qui permet de laisser plus de place au chant). Mais il faut aussi avoir un groupe, batteur en tête, qui maîtrise un peu la dynamique et ne soit pas tout le temps à fond. Le plus compliqué, c'est tout ce qui est funk, parce qu'il faut garder un clean mais aussi une attaque franche. Pour ça, je passe souvent en position milieu avec les micros en opposition de phase et le double splitté. Ca baisse pas mal le niveau de sortie et le son est creusé, mais le volume demeure suffisant pour rester présent dans le mix. Et bon, soyons honnête : même si ton son accroche encore un tout petit peu, dans un contexte live ça passe.
Le fait d'avoir des volumes indépendants par micro est un plus aussi pour passer très vite d'un clean à un saturé. Et je trouve que des micros un peu musclés (humbucker, P90) sont plus facilement gérables que des simples parce qu'ils permettent d'obtenir un niveau de saturation suffisant sans devoir pousser l'ampli à fond.