guitarcanapé a écrit :
geezer a écrit :
A Julien Lambert:
"Tu bafouilles tu joues en dessus de ton niveau..."
Euh désolé mais jouer avec un ordi qui s'éteint au bout de 5 mn en se disant pourvu qu'il ne plante pas toutes les 10 secondes, c'est sur que j'ai speedé et que je n'ai pas pu jouer en toute sérénité...Un peu de bon sens parfois, ça ferait du bien..
Je ne suis pas trop d'accord avec Julien Lambert. Il faut toujours essayer de jouer au dessus de son niveau (dans ce cadre là), tenter des trucs fous ect c'est ce qui fait progresser, sinon on stagne, on a pas d'ambition et surtout on se met des barrieres mentales dures à franchir apres, faut se lacher, on peut sortir des truc magiques... Au debut c'est bancal, c'est faux, maladroit, mal placé, tu en fout pas une dedans et apres ça s'améliore et tu sors des trucs incroyables. Si Van halen ou Hendrix n'avait pas fait ça ben ils auraient peut etre pas révolutionné la gratte electrique.
Et puis l'idéal c'est d'essayer d'eviter les plans car comme le dit Robben Ford (je crois que c'est lui), "quand tu joues des plans ça tue l'improvisation, il n'y a plus d'improvisation"....
Alors apres forcement on est pas Robben ford et y a plein de pains, pleins de defauts, on se fait aligner au niveau des notes par rapports à ceux qui ecrivent presque leur presta mais c'est autrement plus meritant !
Bref on ne peut pas repprocher de jouer au dessus de son nveau.
Un autre truc que j'ai lu plusieurs fois dans tes commentaires Julien: tu recommande souvent de "sortir" de la penta
Mais le dirais tu à un Jeff Beck ou un Gary Moore par exemple ??? L'important c'est que ça le fasse, on se fout des gammes utilisées....
Bon ce n'est que ma phylosophie...
Tu as tout à fait raison de ne pas être d'accord avec moi.
Ca me permet de rebondir et d'argumenter mes propos.
C'est vrai qu'il faut essayer de jouer au dessus de son niveau.
Mais attention : il faut aussi savoir s'écouter et se rendre compte de ce qui passe et surtout de ce qui ne passe pas.
C'est ce que j'appelle la maturité musicale.
L'improvisation est importante je suis tout à fait d'accord. En concert ça produit des choses magiques.
Mais en studio mon travail est différent. J'essaie avant tout d'être interessant et de jouer propre. C'est un TOC chez moi
Toutes mes prestations commencent par une scéance d'improvisation que j'enregistre.
Je travaille ensuite sur les meilleures idées en me réécoutant.
Il y a moins de spontanéité, certes, mais plus de travail dans la recherche du meilleur doigté, des appogiatures, de l'arrangement, etc... Tout ce sur quoi on a le temps de s'attarder quand on est en studio et qui est éphémère sur scène.
Il y a plein de chose que je tente de passer à haute vitesse mais qui au finale sonnent brouillon. Si moi je n'aime pas, je me dis que d'autres n'aimeront pas non plus. Pour les épargner je cherche autres choses de plus simple qui donnent, sonnent d'avantage,... Tout ce travail est essentiel et lors d'une impro sur scène on se rend compte qu'on a encore gagné en interconnection entre ce que l'on veut jouer et ce que l'on joue.
Je pense donc qu'il y a un temps pour tout.
Le plan que je passe à la 29ème seconde sur ma participation au défi
Invasion, est le fruit d'un long travail et de patience. L'idée de passer ce genre de plan m'était déjà venu un mois avant. Le jour de l'enregistrement je me sentais près et je trouve que le résultat sonne au dessus de mes espérances. Ce type de plan, je l'ai travaillé sur tout le manche sur un tas de successions d'accords. Aujourd'hui je n'hésite plus à le faire sur une impro car j'en maîtrise la technique et je pense savoir comment l'utiliser.
D'où mon commentaire. Offrir à l'auditeur le fruit d'un travail plutôt que d'imposer un travail en cours.
Pour la pentatonique : c'est la première gamme qu'un débutant apprend en générale. En ce moment je suis dans une période où j'ai envie de penser qu'il faudrait travailler à l'envers
D'abord travailler la gamme chromatique, puis les gammes majeurs, les mineurs mélodiques puis mineure harmoniques et enfin les pentatoniques, altéré, par ton, 1/2 ton ton et ton 1/2 ton.
L'oreille et les doigts travailleraient ainsi différemments.
La pentatonique devient rapidement un squelette facile à trouver. Les débutants se reposent trop longtemps sur ce squelette. Je trouve ça dommage. Les débutants oublient trop vite que ce squelette de base doit être enrichit pour apporter de la couleur.
Voici une vision que j'applique aujourd'hui :
sur une grille, je travaille d'abord sur les arpèges de chaque accord (Tonique Tierce Quinte et Septième). J'obtient alors un squelette de départ qui est à mon goût beaucoup plus riche harmoniquement que la pentatonique. Je vois tout de suite où se trouvent mes notes cibles.
Ca m'ouvre alors plein de possibilités et plein d'idées.
D'où mon commentaire sur les pentatoniques.
Voilou, j'espère que cette vision vous interessera.
N'hésitez pas à réagir pour faire avancer le débat.
J'adore parler de musique.
Enfin, je ne connais pas tes références de Jeff Beck et de Gary Moore, mais quand ils regardent un manche de guitare, ils ne voient pas que les pentatoniques, je te le garantie en tant que grand fan de ces deux artistes et après avoir potasser pas mal de leurs morceaux.
@ bientôt,
J.