Ah merci à J. et aux autres intervenants. Ca m'a fait réfléchir sur ma façon d'aborder l'improvisation. Et surtout le fait qu'elle est basé surtout sur mon plaisir de jeu, et que ce plaisir diminue fortement ces derniers temps pour cause de manque de rigueur et de direction dans mon apprentissage.
Julien Lambert a écrit :
Il y a 2 débats :
1- Les débutants ne devraient-ils pas utiliser autre chose que la pentatonique pour commencer à improviser.
Une première proposition : "
Travailler sur les arpèges de chaque accord d'un grille permet d'obtenir une base pour l'improvisation beaucoup plus riche harmoniquement que la pentatonique."
Et bien je crois que je suis plus pour un entretient du plaisir de jeu et de l'exploration. Et il y a des acquis à obtenir pour progresser, le premier est savoir écouter et reconnaitre les variations d'une grille, pour trouver les notes qui peuvent sonner. Ensuite savoir être inspiré, influencé, grâce à sa culture musicale ou à l'état d'esprit du moment. Ensuite il faut vouloir donner une personnalité à son jeu en y incorporant des plans, et gimmicks qui nous parle et qui veulent dire quelque chose pour nous.
Il faut savoir finalement où l'on veut amener l'auditoire, qu'est ce qu'on veut lui dire et de qu'elle manière. Il y a un équilibre à avoir entre expérimentation/tentative de nouvelle sonorité/nouvelle technique de touché, cohérence et progression du discours/fil rouge mélodique, et application technique/maitrise harmonique et rythmique.
Voilà et donc pour bien débuter faut surtout avoir des objectifs a maitrisé. Par exemple arriver à placer x ou y plan d'un grand guitariste avec gout, maitrise et bonne tonalité sur un morceau, parce qu'il nous a parler, fait trembler.
Ensuite il faut aussi savoir créer son discours mélodique harmonique au travers d'une progression d'accord. Et pour cela la méthode/proposition de J. Lapin semble bien adapté.
La pentatonique est donc pour moi trop restrictive. Mais bon c'est aussi malheureusement un repère facile, pour pas se prendre la tête.
Enfin pour improviser il faut aussi avoir le matos qui sonne correctement... c'est une source énorme d'inspiration et de plaisir... mais aussi il faut arriver à enregistrer le son tel qu'on le veut. Et ça... cela en limite plus d'un... personnellement ça me frustre.
Julien Lambert a écrit :
2- La maturité musicale ne passe t-elle pas d'abord par ne pas jouer au dessus de son niveau.
Une première proposition : "
Offrir à l'auditeur le fruit d'un travail plutôt que d'imposer un travail en cours."
@+
J.
Euh j'ai donné des idées en partie dans le tas de mots au dessus. La maturité musicale c'est surtout savoir ce qu'on veut et arriver à le réaliser, le tout avec gout, polyvalence et personnalité.
Etre mature musicalement c'est avoir trouver son son, les couleurs et influences que l'on aime, avoir une maitrise des techniques de son instrument et enfin avoir un discours à communiquer, et donc jouer sans se forcer. Rester soit même.
...
Si les défis pour soit c'est quelque chose à prendre comme un boeuf, bah one shot, si les défis pour soit c'est créer un tuerie tubesque... bah studio d'enrigestrement ingénieur du son etc travail de ouf des mélodies de la construction des arrangements, donner du sens, de la personnalité, de l'orginalité...
Mais le tout c'est de préciser l'esprit qui a animé la réalisation d'un défi dans sa présentation. Histoire que les gens puissent commenter en fonction et non pas seulement selon leur façon de voir les défis. Et c'est aussi une manière de partager musicalement, d'inspirer les autres que de montrer l'esprit qui nous a animé sur un défi.
Je suis d'accord par contre qu'il faut un minimum d'effort pour que la réalisation soit audible / en place. ^^
Mais c'est pas donner à tout le monde cette science là. Il ne tient qu'à ceux qui la détienne de la partager et donner les bons conseils...
Les défis sont là pour la progression et la passion de la guitare. Yeah
Mouarf je dis des trucs mais bon, c'est plus de la réflexion de comptoir que des pensées juste et organisé.
hop hop pop