The Psychedelic Section

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All Them Witches - Voodoo Chile - 2015


Main Artist: All Them Witches
Composer: Jimi Hendrix

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
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Crystal Chandelier - Suicidal Flowers - 1969

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
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The Baudelaires – TiLT - 2022


L'Australie a produit des talents musicaux depuis des décennies mais la dernière décennie a vu là-bas une résurgence étonnante de la néo psychédélia.

Cela inclut, sans s'y limiter, au groupe a multiples configurations King Gizzard & the Lizard Wizard, au psychedelic blues rock de The Murlocs, aux conquérants Tame Impala, au psych-pop de The Babe Rainbow et au néo-psych de Pond.

Émergeant de cette scène néo psychédélic ultra riche, voici The Baudelaires.



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Relatively Clean Rivers - Relatively Clean Rivers - 1975


Le leader du groupe psychédélic expérimental Beat Of The Earth (voir page 82) Phil Pearlman fut à l'origine de la création de Relatively Clean Rivers.

C'est un disque rare avec un pressage privé très limité (de 2 X 500 copies environ) dont l'un de ces pressages fût distribué aléatoirement dans différents endroits de différentes universités.

Étonnamment bien produit pour un pressage privé, il est à l'anti thèse de ce qu'avait fait Phil Pearlman précédemment, c'est un magnifique album de folk-rock-psychedelic californien, très rural dans l'inspiration.

Relatively Clean Rivers apparait comme l'un des meilleurs albums de cette époque dans ce son américain west coast campagnard, avec des influences - similitudes avec The Grateful Dead ou CSNY "Déjà Vu" ou même Neil Young "Harvest".

Il y a aussi un morceau a colorité orientale (The Persian Caravan).

Hautement recommandé pour les amateurs de ce son "rural" américain.





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Los Impala - Impala Syndrome - 1969


Los Impala était la première formation rock du Vénézuéla.

Après être venu en Espagne vers 1966 pour essayer d'atteindre un plus large public, ils firent une tournée en Europe et furent découvert par le label Parallax, qui renommât le groupe en "Impala Syndrome", ils enregistrèrent leur album final en 1969.

Avec ses dix morceaux chantés en anglais, c'est un excellent disque, alternant rock aux guitares tranchantes, ballades oniriques et grandes chansons psychédéliques.

Par contre j'ai juste un peu de mal avec la pochette...

1) Too Much Time – 00:00
2) Love Grows A Flower – 03:09
3) Children Of The Forest – 06:58
4) For A Small Fee – 11:34
5) New Love Time – 14:15
//
6) Let Them Try – 17:16
7) Land Of No Time – 20:25
8 ) I Want To Hug The Sky – 23:44
9) Leave, Eve – 27:13
10) Run (Don't Look Behind) – 30:03



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Genesis (U.S) - In The Beginning - 1968




Évacuons la question tout de suite : non ce groupe n'a rien a voir avec le groupe Génésis anglais.

Avant de former Genesis, le leader Jack Tianna a joué avec The Sons of Adam, alors que le guitariste Kent Henry ira jouer avec Steppenwolf.

Leur seul album est un classique perdu d'acid et de psychedelic rock qui fusionne des lignes de composition mélodiques brillantes, des harmonies vocales homme-femme magnifiques et des parties de guitare fuzz extraordinaires.





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Joe Beck - Nature Boy - 1968



Joe Beck
était un fameux guitariste de jazz, compositeur et producteur.
Il débute en 1964 et ne tarde pas à rejoindre Charles Lloyd, puis Gary McFarland avec qui il travaille jusqu'en 1967, date à laquelle il est recruté par Chico Hamilton.
Jusqu'en 1971, il joue et enregistre avec Miles Davis (Circle in the Round), Gil Evans, Gato Barbieri.

Nature Boy” est un standard de jazz qui ouvre l'album du même nom, à l'exception de ce titre, tous les morceaux sont composés par Joe Beck et l'album sort en 1968 sous le label Verve.

Vernon Joynson dans son livre (très recommandé, voir page 61) “Fuzz, Acid and Flowers” décrit l'album comme un mélange de psychédélic, jazz, rock,avec parfois même des influences classiques.

Impressionné par le jeu de Jimi Hendrix, Joe Beck intégrât fuzz et wha wha dans son propre jeu de guitare.

Par ses grandes habiletés en tant que guitariste, compositeur et producteur de formation jazz, Joe Beck réalise un album psychédélic fascinant qui, dans son mélange de style, n'est pas sans rappeler parfois le groupe Spirit et le grand Randy California.



Tracklist :


0:03 Nature Boy
5:34 Spoon's Caress
8:51 Let Me Go
12:34 Come Back: Visions Without You
18:39 Maybe
22:00 No More Blues
28:27 Goodbye L.A.
34:48 Please Believe Me
40:16 Ain't No Use In Talking

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Stained Glass - Aurora - 1969



Aurora est le deuxième album de Stained Glass et généralement regardé comme le meilleur des deux que le groupe enregistrât pour Capitol.



Formé en 1966, Stained Glass débutât par un groupe effectuant des reprises des Beatles autour de leur ville natale de San José jusqu'à ce qu'un homme de RCA signe pour un contrat.

4 singles suivirent pour RCA mais le succès tardât a se réaliser.

Désillusionné avec RCA, ils partirent pour le label Capitol début 1968 ou ils enregistrèrent 3 singles et deux albums, applaudit tous deux par la critique, mais cela ne permit pas au groupe d'avoir un impact conséquent, causant le split en 1969 avec le départ du chanteur bassiste Jim McPherson pour rejoindre Copperhead (voir post suivant).

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:

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Copperhead - Copperhead - 1973



Copperhead était un groupe américain organisé par le guitar-hero psychedelic John Cipollina, après qu'il eut quitté Quicksilver Messenger Service en 1970.
(voir la page 68 )

John Cipollina



Au début, Copperhead jouait de façon occasionnelle, et sa formation n'avait pas de musiciens définis mais se composait de musiciens jouant avec Cipollina.
Par la suite, il s'est transformé en un quartet se composant de Cipollina à la guitare ; Gary Philippet au chant, à la guitare et à l'orgue ; Jim McPherson au chant, à la basse et au piano, David Weber à la batterie.

Le groupe a au commencement signé avec Sunshine label de Michael Lang, un des organisateurs de Woodstock.
Mais en 1972 il a signé chez Columbia de Clive Davis et a enregistré son premier album Copperhead, sorti au printemps 1973.
Columbia a refusé de sortir leur deuxième album et Copperhead s'est dissous.

Cipollina a continué pour jouer dans beaucoup de différents groupes avant sa mort en 1989.

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Kaleidoscopes Bands

En voulant poster un morceau du groupe Kaléidoscope, j'ai réalisé qu'un éclaircissement était a faire , rien que dans le psychédélic rock, je connais déjà 3 groupes homonymes d'origines différentes.

Cela peut s'expliquer par le fonctionnement du caléidoscope (oui, ça peut s'écrire avec un c aussi) et la vision psychédélique elle même.

Définition
: Petit tube dont le fond est occupé par des fragments mobiles de verre colorié qui, en se réfléchissant sur un jeu de miroirs, y produisent d'infinies combinaisons de motifs symétriques.



D'ailleurs il y a des similitudes entre les motifs induits par une vision psychédélique, ceux produites par un kaléidoscope et ceux d'un Mandala.

Le grand médecin psychiatre suisse Carl Gustav Jung, fondateur avec Sigmund Freud de la psychanalyse, avait déjà pointé l'universalité de ces motifs qui se retrouvent dans des œuvres très différentes depuis l'origine de l'humanité...

Bref, j'arrête les digressions pour revenir a la musique...
(Voir aussi page 25 pour ces trois groupes.)

Kaleidoscope (Mexican Band) – Kaleidoscope - 1969


Un groupe Portoricain/Dominicain qui a pu bénéficier d'une sortie promotionnel de 2000 exemplaires sur le label mexicain Orfeon.
Leur seul album est une rare pépite de garage psych redécouverte tardivement.





Kaleidoscope (U.K Band) 1967-1970


Ce groupe anglais a finalement changé son nom vers 1970 pour Fairfield Parlour, afin de ne pas être confondu avec le groupe américain.
Je recommande vivement leur album Tangerine Dream de 1967 et aussi Faintly Blowing, de 1969.




Kaleidoscope (U.S Band) 1966-1970


Le Kaleidoscope américain était un groupe de folk psychédélique américain qui enregistra 4 albums pour Epic Records entre 1966 et 1970.
Ils étaient capables de jouer d'une grande quantité d'instruments et de styles musicaux différents, comme dans leurs premiers titres psychédéliques comme "Egyptian Gardens", "Pulsating Dream" ou "Taxim", qu'ils jouèrent au Festival Folk de Berkeley le 4 juillet 1967.

Un des premiers exemples de ce que l'on appelle maintenant la world music ou fusion.





Pour finir, un morceau de l'excellent groupe de néo psychedelic The Dukes of Stratosphear : Collideascope

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Altin Gün - Ask - 2023



Altin Gün
(litt. « âge d'or » ou « jour d'or » en turc) est un groupe néerlandais originaire d'Amsterdam.

Il s'agit d'un groupe de rock et de folk psychédélique qui s'inspire de la musique moderne turque des années 1960-1970, alliant rock occidental psychédélic et musique traditionnelle turque.



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AethelBridd
Et seront en concert à Paris et à Lyon (entre autres) dans environ deux semaines
(Fin mai pour la ville d'Angers)
Quod gratis asseritur gratis negatur.
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The Lemon Pipers - Jungle Marmalade - 1968




En (re)découvrant le deuxième album de The Lemon Pipers, je réalise a quel point ils furent sous estimés mais, après une petite recherche historique, je comprends mieux pourquoi ils furent si peu reconnus dans le psychédélic rock et aussi pourquoi je les ai ignoré a tort si longtemps...

D'abord c'est un groupe "one hit wonder", comprendre un groupe avec un seul succès, sans lendemain, en l’occurrence le hit Green Tambourine (l'écouter page 95, le premier album éponyme page 28 ) qui a été énorme : N°1 aux USA en 1968 et disque d'or vendu a 2 millions d'exemplaires.

The Lemon Pipers
comprenait le batteur William E. Albaugh, le guitariste Bill Bartlett, le chanteur Dale "Ivan" Browne , l'organiste Robert G. Nave, et le bassiste Steve Walmsley, qui remplaçât le bassiste original Bob "Dude" Dudek.

A l'origine, le groupe jouait un mélange de blues, rock et folk rock, avec quelques reprises de The Byrds et des Who.
Après avoir signé un contrat avec Buddah Records, Bartlett écrit une première composition "Turn Around and Take a Look" qui ne rencontrât pas le succès et le label Buddah demandât alors a leur producteur Paul Leka (en partenariat avec le compositeur Shelley Pinz) d'écrire une chanson que le groupe enregistrât et ce fût Green Tambourine, qui restât 13 semaines dans le Billboard US Hot 100, atteignant le N°1 en février 1968.

Les plans originaux de Buddah Records étaient de faire de The Lemon Pipers un groupe de Bubblegum pop, sous genre de musique pop, conçu et commercialisé dans le but d'attirer un public adolescent et préadolescent, nouveaux consommateurs de singles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)m_pop



L'évolution du groupe, pris dans le tourbillon psychédélic de 1967-68, puis associé a un tube et a un style, montre alors cinq membres intelligents et talentueux pris dans une tourmente qui les dépasse.

Citation:
"Nous étions un groupe de rock'n'roll et soudainement, nous nous sommes retrouvés dans un studio avec toujours quelqu'un pour nous dire quoi faire et quoi jouer."


Ce que j'aime dans le groupe c'est les compositions bien sûr mais aussi tout ces petits effets spéciaux si typiques du psychédélic (en plus des orchestrations pop baroques et bubblegum ).
On les retrouve dans Green Tambourine et Jelly Jumble (Of Orange Marmalade) : le tambourin, les bells (timbales), le tape echo (quand le mot play est répété : play play play play play play play my green tambourine...), le sitar électrique, le panning studio en fausse stéréo, la fuzz, le Vibraslap...

Le Vibraslap

Après avoir quitté Buddah Records en 1969 et s'être dissout peu après, Bartlett, Walmsley et Nave formérent Starstruck, dont l'enregistrement d'une chanson de Lead Belly "Black Betty", fût retravaillé et sortit en 1977 sous le nom de Ram Jam.







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Slyonline2
Exact, merci du rappel, je rectifie.
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