The Psychedelic Section

Ah bah c'est pas malin il va falloir que j'aille trainer dans une rave pour choper du LSD maintenant!!!

Felt - Felt - 1971


C'est un album fantastique, qui n'a rien a voir avec le groupe indie pop anglais Felt des années 80.

Felt s'était formé en Alabama a la fin des années soixante autour de Myke Jackson (guitares), Mike Neel (batterie), Tommy Gilstrap (basse), Stan Lee (guitares), et Allan Dalrymple (claviers).

L'album du même nom, sorti sur le petit label Nasco en 1971, contient six chansons originales, écrites pour la plupart par Jackson.

Leur style est psychédélic orienté blues avec des superbes parties de guitares et des harmonies de voix et des accents pop très influencés Beatles.

Quelques endroits montrent aussi une évolution vers le prog rock.

L'album a été redécouvert dernièrement pour son excellence musicale et il est devenu un vinyle très rare recherché par les collectionneurs.



Playlist Complète :

It's A Beautiful Day - It's A Beautiful Day - 1969


It's A Beautiful Day - Marrying Maiden - 1970


A Beautiful Day

Je reviens sur ce groupe emblématique du psychédélic de la west coast et de San Francisco, Lao en avait parlé page 23 et moi page 24.
It's a Beautiful Day est un groupe américain formé à San Francisco par David LaFlamme en 1967, soit lors de la seconde vague psychédélique qui déferle sur la ville.

Au même titre que Grateful Dead ou Jefferson Airplane, le groupe partage toutes les affiches du Fillmore West, même si son premier album sort après le Summer of Love.

Leur musique a beau être de l'acid rock, elle est une des plus chaleureuses de la période.

Leur premier album It's A Beautiful Day sort en 1968, il comporte notamment les chansons White Bird (avec l'orgue et le solo de guitare acoustique), Time is, Hot summer day et Bombay calling (titre composé par Vince Wallace dont l'intro sera reprise en 1970 par Deep Purple pour un des titres de l'album In Rock : Child in Time).

Les chansons sont chantées à deux voix (David LaFlamme et Pattie Santos, comme le faisait Jefferson Airplane) et le violon de LaFlamme, elles ont un fort écho dans la baie de San Francisco.

Le groupe a failli participer en 1969 au festival de Woodstock, ce dernier faisant partie avec Santana du chapeau tiré au sort pour compléter l'affiche avec le Grateful Dead, les 3 formations étant managées par le même Bill Graham.

Malheureusement pour It's a Beautiful Day ce fut Santana qui fut tiré par Michael Lang, organisateur du festival.

En 1970, le groupe sort son deuxième album, Marrying Maiden qui s'ouvre avec la chanson "Don and Dewey" (calqué sur le Wring that Neck de Deep Purple de l'album The Book of Taliesyn sorti en 1968 ) et a un succès semblable au premier avec des chansons telles que The Dolphins (reprise de Fred Neil) ou encore Galileo et Essence of Now.
Jerry Garcia des Grateful Dead participe à l'album.

Après un célèbre concert au Carnegie Hall en 1972 (dont sera issu un album), le groupe se dissout en 1974.

En 1997, le groupe se reforme avec deux membres originaux, David Laflamme et le batteur Val Fuentes.



Playlist Complète de l'album It's A Beautiful Day - 1969 :







Playlist complète de l'album Marrying Maiden - 1970 :

Un intermede bd
tu connais ça:
https://www.bedetheque.com/ser(...).html

Ah non, connaissais pas mais la couv' et le descriptif donne envie.

Sons of Arrakis - Volume I - 2022


Un pote m'a fait découvrir ce groupe dernièrement, ça me permettra de sortir de mes vieilleries sixties et ça reste une évolution du psychédélic fusionnant avec le heavy metal : le stoner : à savoir les dignes rejetons de Black Sabbath et plus tard de Kyuss, les riffs plombés par la chaleur du désert, les drogues hallucinogènes et les accordages 1 ton et demi ou 2 tons en dessous du standard, le tout sous un tempo lent, hypnotique.

Actifs depuis 2019, les quatre québecois de Sons of Arrakis ont sorti une poignée de singles ici et là, et ont commencé à œuvrer sur leur premier album à l’époque du COVID, pour une sortie… ces derniers mois.

Comme son nom le laisse présumer, le groupe est largement influencé par Dune, et développe l’univers de Frank Herbert sur l’ensemble de l’album.

Sons of Arrakis proposent une sorte de stoner heavy testostéroné, solide et pourtant d’un groove assez saisissant.

Trois Gibson fuzzées (oui, même la basse) s’y entendent pour proposer un son croustillant à souhait qui suffit à convaincre d’écouter l’ensemble avec d’autant plus de curiosité.

https://www.sonsofarrakis.com/
https://www.instagram.com/sons(...)fr-ca
https://www.facebook.com/sonso(...)sband
https://sonsofarrakis.bandcamp(...)ume-i

Bo Grumpus - Before the War - 1968


Un groupe faisant partie du "Bosstown Sound", surtout connu pour cet album trippant Before the War, inspiré par The Byrds et The Beatles.

Il a été produit par Felix Pappalardi qui a œuvré pour beaucoup d'albums psychédéliques (Cream - Disraeli Gear notamment) jusqu'en 1970 ou il devient l'un des fondateurs, bassiste et chanteur du groupe Mountain.

Selon le commentaire d'une personne qui dit être l'ancien bassiste de Bo Grumpus, la basse serait le seul instrument a avoir le son fuzz.

Pour le nom du groupe, il s'agirait de la femme de Pappalardi, une artiste, qui l'aurait suggéré à partir du dessin d'un monstre de fiction qui trônait dans leur living room.
Peut être un nom distinctif mais aussi l'une des raisons de leur échec commercial ?



Playlist Complète :

Second Hand - Reality - 1968


Reality est le premier album du groupe britannique Second Hand, sorti en 1968.

J'avais hésité jusque là a en parler parce que l'album est tantôt décrit comme l'un des premiers albums de rock progressif et tantôt décrit comme un album de psychedelic rock qui contient occasionnellement des éléments de prog.

Peu importe, puisque c'est un excellent album et que le morceau The World Will End Yesterday est un chef d’œuvre psychedelic avec les éléments constitutifs du genre (bandes à l'envers, bidouilles de studio, guitares hendrixiennes...)

L'album contient aussi du Mellotron, la plupart des compositions furent écrites et enregistrées au début de 1967, ce qui me parait incroyablement en avance sur son temps.

En 1971, ils enregistrèrent leur deuxième album : Death May Be Your Santa Claus, puis le troisième : Chillum, avant leur séparation en 1972.

Inventif, novateur, plein d'idées et d'excentricités, c'est un excellent disque, l'un des plus injustement oubliés de 1968.





Playlist Complète :

Je ne sais pas pourquoi mais je ne peux pas m’empêcher de leur trouver un coté fake branchouille.... Et c'est vraiment une sorte d'impression, je n'en sais rien et ils sont surement (j'espère) sincères et tout et tout mais il y a un truc qui fait que je n'y crois pas... Etrange non???

Après réflexion en fait je dois avouer qu'une petite pointe de jalousie par rapport à leur matos me titille... Mais d'un autre coté la totale vintage amplis Selmer + fuzz + Echorec au milieu du désert
sans trace de pneus et des panneaux solaires???? C'est un peu too much, et puis on peut quand même jouer du psyché sans se la péter obligatoirement avec du matos vintage... C'est un peu comme les Brian Jonestown il y des moment ou tu vois plus la frime ricaine regarde comme j'ai des super grattes machin que la musique en soit qui si tu connais un peu tes classiques ... Comment dire c'est sympa oui mais bon du pseudo Early Floyd/Doors voire Spacemen 3 avec un bon imitateur de Morrison au chant.... Enfin bon si ça fait kiffer les djeun's et les quadra branchouille c'est tjs mieux que les innombrables fans de .......et de .......

@Supadog

Trop frime/étalage les Black Angels ?

Oui peut être, j'aime beaucoup leur album Death Song de 2017 (écoutable page 80) mais pas écouté leur dernier Wilderness of Mirrors de 2022.

et puis au niveau étalage, il y avait de l'étalage aussi dans le old school psyché, comme ce que montrait Pink Floyd sur le dos de la pochette d'Ummagumma.

Tout ce splendide matos leur a d'ailleurs été volé durant une tournée en 1969.



Ça fait une transition (un peu hasardeuse je te l'accorde) sur ma découverte de la journée...

Pink Floyd - Candy and a Currant Bun - 1967

L'un de mes morceaux préféré du Pink Floyd mené par Syd Barrett, alors qu'il est alors au pinacle de sa gloire et des charts.



Candy and a Currant Bun est la face B du premier single de Pink Floyd Arnold Layne.
Elle a été jouée en concert pour la première fois en 1967.

C'est un chef d’œuvre de psychédélic pur jus écrit par Syd Barrett, comme la plupart des chansons de Pink Floyd de l'époque, elle comprend un long passage instrumental au milieu de la chanson (Rick Wright).

Avant que la compagnie d'enregistrement (EMI) eût forcé Syd Barrett à réécrire la chanson sans ses références controversées au sexe et aux drogues, elle était intitulée Let's Roll Another One.

Évidemment, j'avais compris dés que j'ai découvert ce morceau quand j'étais ado que le propos de la chanson était d'aller chercher un morceau de shit avec sa copine pour aller baiser défoncé au soleil. (bon, on est sur un site d'adultes hein.... ).

Mais ce que je n'avais pas relevé jusqu’à maintenant mais pourtant entendu, c'est que même si Syd avait (légèrement) crypté le message pour éviter la censure, il a quand même laissé échapper un beau "FUCK" a 00:21 du morceau précisément.
Réécoutez à la 21éme seconde, c'est flagrant.

Comment EMI et la censure ont-ils pu laisser passer ça ?
une autre époque assurément.



Oh, my girl sitting in the sky
Go buy candy and a currant bun
I like to see you run
Lay back & FUCK

Non mais ils font bien ce qu'ils veulent les B.A c'est le coté puriste qui me gave un peu.....Le Floyd ce n'était au moins pas du matos vintage machin..Même si c'est quand même un peu ostentatoire.à l'époque c'était le top de la modernité..Imagine si ils étaient dans le plan "vintage" ils auraient sortis des instrument de 1919?? Moins psychédelic la musique du coup!! Quoique je suis sur qu'ils auraient sans doute pu sortir quelque chose ...
Et peut être que les BA arriveraient aussi à faire leur zique avec des samplers et des instruments numérique ou à modélisation...
Sinon vivement tout à l'heure que je puisse écouter ta trouvaille...

Tiens, je me demandais...

Quand on veut brouiller le message ou évoquer les brumes psychédéliques dans le chant...

comment obtenir ce traitement singulier de la voix que l'on entend sur certains morceaux psyché... ?

Un effet particulier ?
Une bidouille de studio ?
Un jeu sur les bandes d'enregistrements elles-mêmes ?

Quelqu'un a une idée ?

Exemple :

La voix dans une leslie??? "à la Lennon"
https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)Knows
Sinon c'est pas le cas ici mais Tommy and The Shondells dans 3Crimson and Clover" version longue la voix passe dans un ampli Vox avec le repeater enclenché....

Oui, le traitement a travers une cabine Leslie, c'est le plus probable pour avoir cette sorte de léger vibrato éthéré.