Guyanaju a écrit :
Là je te suis pas, je trouve ça plutôt bien qu'il boycotte cette merde.
Ben "cracher dans la soupe" c'est refuser ce qu'on t'offre pour vivre.
Ensuite la Star Ac, c'est peut etre de la merde, mais niveau technique au chant, c'est une couche au dessus de Saez.
Citation:
Sinon, on en revient toujours au même : histoires de gouts... J'aime les voix éraillées, comme tu dis et la voix n'empeche pas à mes yeux de faire de bonen chanson. Après tout Brassens n'est pas un grand chanteur, et il y a plein d'exemples dans le genre, mais un poète...
Moi je préfère ça au "parlé" d'un bénabar par exemple (et ses histoires pouraves de tous les jours - ainsi que toute la clique de chanteurs français - chanson française qui s'y raccroche).
Je ne me sens pas capable d'écrire d'aussi jolis textes que saez et encore moins de chanter comme lui en m'accompagant à la guitare.
En fan de Roger Waters j'adore aussi les voix éraillées. Mais là c'est pas crédible, il a le gain à fond sur son micro. Sur l'album ok, mais en live, non. N'importe quel imitateur peut faire comme lui en se pinçant le nez. Et puis son attitude sur scène, c'est à la limite du grotesque. (d'ailleurs je me souvient d'un concert de
Fantazio avec séquence émotion, "à la saez-je-me-roule-par-terre" ben rien qu'en l'imitant il était plus crédible. :lol
Par contre c'est effectivement un bon songwriter. Il fait de belles balades avec des textes intéressants. Ses essais un peu electro dans la musique d'ambiance sont plutôt bien foutus. Comme tu dis, il ferait probablement de très bonnes musiques de film.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969