Le Heyd a écrit :
Neredev a écrit :
blah blah
Neredev, le beurp's du pauvre.
Neredev a écrit :
Et ne me parlez pas de Dream Theater...Ou "comment perdre tout
cohérence esthétique(c) sous prétexte de compétences techniques.
Faut reconnaître que ce mème idiot aura fait son chemin
Neredev a écrit :
Redstein a écrit :
Neredev a écrit :
Le souci, en France, c'est que le mot "punk" renvoie à la kanterbrau, à l'iroquoise et aux Bérus...
...et le mot "prog" au thon-mayonnaise, oui.
Le problème, c'est que vous en êtes restés au punk comme la réaction salutaire mais tout à fait ponctuelle qu'il a pu être face aux excès du rock mainstream - il y a TRENTE ans !
Depuis, ce n'est qu'une étiquette de plus dans les bacs des disquaires (des quoi ?
)... et vous confondez toujours musique et contestation sociale à peu de frais.
Non. La contestation sociale et politique, rien à foutre. C'est pour ça que le Clash me sort par les oreilles ; et si j'aime, au hasard, les Ruts ou les Stiff Little Fingers, ce n'est pas pour un quelconque placement politique (depuis quand ça donne de l'intérêt à une chanson?) mais principalement à cause de l'énergie injectée à leur musique.
OK - une histoire de
sports mécaniques, en somme.
Neredev a écrit :
Pour ce qui est de la réaction face au mainstream, celle-ci est encore plus justifiée aujourd'hui qu'à l'époque. C'est encore d'actualité. C'est d'ailleurs intéressant de noter que le punk passe parfois encore plus mal de nos jours qu'autour de 74-77.
Là, je suis d'accord - mais ce n'est toujours pas une question de musique en tant que telle : c'est une réaction de gens qui ont besoin d'exister au sein de l'industrie musicale.
(S'ils s'en foutaient vraiment, ils pourraient faire n'importe quel type de musique - le problème étant que pour ça, il faut des
compétences.)
Neredev a écrit :
A quelques exceptions près, la musique actuelle me les casse, pas parce que je vis dans un quelconque sentiment de nostalgie mais parce que la notion de danger a été perdue quelque part en route. Je n'estime pas être "resté coincé" ; je ne vais pas me justifier en disant que j'écoute des trucs plus récents, blah blah blah ; tout ce que je demande, c'est de l'implication, de la mise en danger, et cette dernière est absente de toute la production moderne.
J'aime le bruit, j'aime ne pas ressortir indemne physiquement d'un concert. Ce qui ne veut pas non plus dire que je n'aime pas les Beach Boys.
Tu aimes les BB parce qu'une certaine élite auto-désignée les porte aux nues...
...mais ce que tu aimes surtout, c'est "le bruit" (et les mosh pits ?)
Le "danger" en question, ça n'a rien à voir avec la musique, mais tout avec une certaine conception tribale de la notion de "scène musicale".
Neredev a écrit :
Pour ce qui est du prog et du thon-mayonnaise, c'est une autre histoire. King Crimson me semble être le seul groupe à mériter le titre de "progressif" en ce qu'ils, euh, progressaient et pensaient leur musique, au moins jusqu'à la formation de 1984.
Ou bien parce qu'un certain élément bruitiste te parle plus particulièrement ?
Neredev a écrit :
Le reste n'est qu'un ramassis de fiottes larmoyantes se dandinant au son d'une flûte traversière sur un fond en 13/8.
La satire, c'est bien joli - mais au nom de quoi peux-tu te permettre de dire des choses pareilles ?
Ah, mais j'oubliais - la musique, c'est
le bruit, la sueur, les coups...
...et les Chelsea boots