Concert exceptionnel de Neil Young hier à Colmar : Grosse claque , le loner en a encore sous l' médiator, c'est une avalanche de décibels et de larsen qu'on s'est pris pendant plus de 2h
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vendredi 15 août 2008
61e Foire aux vins
Neil Young fait honneur á sa légende:
Le Canadien Neil Young n’a pas fait mentir son excellente réputation scénique vendredi soir á la foire aux vins. Avec un concert sans concessions et particulièrement électrique.
Ceux qui s’attendaient á un spectacle empli de guitares acoustiques et de belles harmonies vocales en ont eut pour leurs frais. Car c’est pied au plancher que Neil Young a démarré vendredi soir son concert á la foire aux vins de Colmar. L’image est saisissante un chanteur guitariste ayant l’âge d’être le grand-père d’une bonne partie de la salle qui maltraite sa guitare comme si sa vie en dépendait, sautillant et enchaînant solo sur solo avec l’envie d’en découdre.
Neil Young semble bel et bien être l’un des derniers dinosaures du rock á faire preuve d’autant d’engagement sur scéne. 40 ans dans le métier et des milliers de concerts donnés n’ont pas entamé l’enthousiasme du Canadien a enchaîner ses vieux classiques (excellents
Love And Only Love, Hey Hey, My My, un Cinnamon Girl d’anthologie...). Mieux encore, quand ses contemporains ont perdu la voix de l’époque de leur gloire (au hasard, Bob Dylan ou Robert Plant de Led Zeppelin), le loner a conservé cet organe si particulier, tour á tour fluet (pour les ballades) ou menaçant (pour les chansons plus rock).
Un final apocalyptique:
Après une premiÀre partie de concert sous le signe de l’electricité (malgré un public plutot timide en comparaison du déluge sonore), Neil Young s’est attelé á faire ce pourquoi il est le plus réputé : sortir la guitare acoustique et l’harmonica. Marque des grands, ce dernier est aussi trés á l’aise en interprétant le délicat
Oh, Lonesome me ou en s’asseyant devant l’harmonium pour
Mother Earth.
L’interlude acoustique marque le début du réveil des spectateurs. A raison, car c’est avec un album folk et en grande majorité acoustique (
Harvest, en 1972) que Neil Young a connu le succés international. C’est á l’entente des titres de cet opus (
The Needle And The Damage Done, Heart Of Gold) que l’assistance se montre le plus enthousiaste. Mais avec un tel spectacle, impossible de ne pas convaincre les réticents, et c’est une véritable ovation qui accompagne une longue, sauvage et passionnante improvisation électrique sur
Cowgirl in The Sand.
C’est déjá l’heure des rappels et la foule ( 7500 spectateurs environ) est entiÀrement acquise á la cause du Canadien. Surprise, la derniére chanson est une reprise des Beatles (
A Day In The Life, jamais jouée sur scéne par le Fab Four), prétexte á un final apocalyptique, dans un larsen infernal où le chanteur maltraite les cordes de sa guitare. La messe est dite, et impossible d’y trouver á redire : sur scéne, á 62 ans passés, Neil Young fait la leçon á n’importe qui.
(qu'il a joué 2 fois , on ne sait pas trop pourquoi mais y'a bien que lui pour faire çà