MC5 et Joy Division

Rappel du dernier message de la page précédente :
Jefferson Tuna
Azazello a écrit :
Quoique quand on écoute les live de Joy Division, comme celui aux Bains Douches, c'est assez rock'n roll et pas si cérébral que ça...
On sent qu'ils ont quand même du un peu écouté les Stooges et MC5 ...


Tout à fait d'accord malgré tout.
Le Live aux Bains Douches est dingue. Stephen Morris était quand même un sacré putain de batteur. Pis avec les mimiques de scène de Curtis, ça devait vraiment envoyer.

Putain quel groupe.
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jules_albert





wayne kramer a publié récemment ces quelques vidéos sur youtube.

pour le contexte de la 3ème vidéo : https://www.guitariste.com/for(...).html


Citation:
Aux États-Unis, une patrouille de la police routière avait tiré de manière indiscriminée à Orangeburg, Caroline du Sud, sur une manifestation d'étudiants noirs, en tuant trois et en blessant vingt-huit autres. Martin Luther King fut assassiné par un tireur embusqué. Le FBI commençait son travail criminel destiné à en finir avec celui qui fut désigné ennemi numéro un de l'État, le parti des Black Panthers. Avec autant de morts, la tactique non-violente avait du plomb dans l'aile. Beaucoup considéraient que le système ne pouvait être changé de gré, et ils envisageaient le faire de force. Toutefois, le mouvement contre la guerre joua sa dernière carte à Chicago, ville où devait se réunir en août 1968 la Convention du parti démocrate pour choisir le candidat présidentiel. Les radicaux convoquèrent une concentration de type festif.

Graham Nash, du groupe C, S, N & Y, écrivit après coup une chanson sur l'événement. La diffusion de "Street fightin' man" fut interdite par crainte d'incidents, même si personne n'avait fait appel à l'affrontement. Comme à l'accoutumée, on comptait sur la répercussion médiatique des actes alternatifs comme instrument de pression politique. Plusieurs groupes s'étaient engagé à participer, mais finalement seuls jouèrent ce jour-là les MC5, atout du parti des White Panthers, qui considérait le rock comme une arme révolutionnaire. Norman Mailer couvrait l'événement pour Harper's Magazine et William Burroughs pour Esquire. Au début, tout se passa tranquillement; on présenta comme candidat le cochon Pigasus au milieu des rires et du brouhaha, mais le zèle répressif du maire démocrate fit que les choses s'envenimèrent et que la guerre à la guerre finisse en combat de rue. Il y eut de nombreux blessés et arrestations, les radicaux les plus connus furent poursuivis. En novembre, Richard Nixon remportait les élections ce qui laissait prévoir un durcissement répressif et une tolérance zéro non seulement envers le radicalisme, avec les assassinats de militants Black Panthers, mais aussi envers des conduites véniellement transgressives, comme le montrait la condamnation de John Sinclair à dix ans de prison pour possession de deux joints.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf

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