Salut à tous. En ce qui me concerne, j'arrive trés clairement aprés la bataille. La discussuion a dévié sur les périodes (Jones - Taylor - Wood). Je ne comprends pas pourquoi on dénigre systématiquement Ronnie Wood. Si ce que vous cherchez, ce sont les "beaux" guitaristes capables de faire des solos fabuleux comme il y en a beaucoup, effectivement c'est trés bien Mick TAYLOR. Mais les STONES ne se sont pas plantés en 1975 à Munich quand ils ont auditionné pour remplacer TAYLOR : le Munich HILTON était rempli de gratteux à la TAYLOR (Wayne PERKINS, Harvey MANDEL, RONSON et autres...), je retire exprés Jeff BECK dela liste parce que je le considère comme un extra-terrestre... et ils ont choisi Ron WOOD. Pourquoi ?? parce que dans un groupe, c'est la fraternité qui compte à travers l'adéquation musicale et plus que cela, la vie tout court... Ron WOOD est un STONE, TAYLOR ne l'a jamais été. La guitare, ce n'est pas que des solos même si c'est fantastique d'entendre TAYLOR sur "Time waits for no one". La guitare c'est fait pour faire de la musique et ce qui fait la force des STONES au niveau des guitares, c'est la broderie de duettistes RICHARDS / WOOD : funky, gras, rock n' roll, des gueules terribles et une foi remarquable. Plutôt que de répéter toujours "Période Mick TAYLOR" allez donc écouter DIRTY WORK (1986) avec les titres comme Hold Back, Dirty Work, ou les bonnes versions pirates récentes de midnight rambler, sister morphine sur NO SECURITY, matez FOUR FLICKS : vous verrez des gueules taillées à la serpe sur des corps d'ados : des mecs qui ont envie. Aujourd'hui Mick TAYLOR est un gros patapouf incapable de créer quoi que ce soit (il vient même réclammer une aide financière aux STONES en coulisse lors de la dernière tournée...). La vie ne récompense que ceux qui ont compris : le rock est une attitude ; il faut écrire de la musique et ne pas se contenter de jouer d'un instrument même si l'on est excellent. Lorsque l'on est pas un songwritter, il faut se fondre dans la bande. Ron WOOD l'a parfaitement fait même si un certain soir de 30 juin 1995, je lui aurais bien mis ma main sur la gueule (il ne faut pas confondre bouteille et guitare)...