Je me retrouve en partie dans les témoignages de Lao et Solar6: dans les seventies j'ai essayé de "rentrer" dans Genesis sans succès (je me rappelle du père d'une de mes premières petites amies qui avait désespérément essayé de me convertir ). Alors que le groupe était énorme en Belgique.
Pour être clair: c'était avant la période punk, donc pas d'influence de ce côté (même si ce qui est dit est vrai au sujet du quasi lavage de cerveau que les journaleux en vogue de l'époque ont voulu faire subir à leurs lecteurs; ceci dit, quoique fan de punk de la première heure, je n'ai jamais renié pour autant ce que j'aimais avant - je ne comprend pas qu'on puisse renier ce qu'on a aimé).
Et par ailleurs, à la même époque, j'écoutais et aimais aussi Emerson, Lake & Palmer, Pink floyd ou Mike Oldfield, ce n'était donc pas une histoire de "trop compliqué" ou "trop prog". Jusqu'à ce jour il y'a quelque chose qui coince, et je n'ai toujours pas mis le doigt dessus.
Plus surprenant: j'ai instantanément accroché à la carrière solo de Peter Gabriel, que j'ai vu trois fois sur l'espace de ses cinq premiers albums!
Ceci dit, je n'ai jamasi renoncé à "comprendre" et j'ai tous les albums du groupe, et parfois je refais des tentatives. Il y'a évidemment des morceaux que j'aime beaucoup (Dancing with the moonlit knight ci-dessus en fait partie, certains extraits de The lamb, d'autres plages éparses) mais pas d'album dont je peux dire que je l'aime de bout en bout comme la plupart des PF par exemple.
Parfois, j'ai l'impression que pour certains groupes ou artistes, il y' un "momentum" pour craquer, et que passé ce momentum on pourra au mieux apprécier sans plus jamais tomber en passion.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"