Easyrom a écrit :
Ces sujets de discussion relèvent de la passion. Ils sont donc souvent un peu véhéments ou emportés, mais je ne pense pas que Bleu turquoise soit si agressif.
Je me suis fait la même réflexion que toi à propos du flanger, un effet dont je ne raffole pas, mais je me suis dit que je manquais d'ouverture d'esprit.
Pour moi, ces vieilles gloires dont tu parles sont surtout victimes d'une lecture de ce qu'elles produisent en noir et blanc. C'est tout ou rien. On crie au génie absolue, au dieu vivant, ou on les dézingue avec une brutalité et une radicalité à mon avis excessives (on parle alors d'adolescent boutonneux, de syndrome de la Tourette ou de choses consternantes...
).
Pour moi la réalité est souvent entre les deux. Et je commence à m'y connaître en gloires vieillissantes !
Dans le genre, je mets par exemple au-dessus de mon panier CSN, que j'ai vus trois fois et que j'ai trouvé vraiment fantastiques à chaque fois.
En revanche, j'ai vu McCartney 2 fois et je garde un souvenir grandiose de l'un des concerts et tout à fait quelconque du second.
J'ai trouvé Neil Young fantastique aussi, mais je ne peux pas dire qu'il m'ait beaucoup surpris.
Pour moi, Beck n'a jamais cherché à un être un guitar hero ou une star planétaire de la pop ou même du rock. Je le ressens plutôt comme un véritable instrumentiste un peu aventurier et créatif qui a, à mon avis, la même approche de ses concerts et de ses projets artistiques que des musiciens 10 fois moins connus (dans la veine des Campilongo ou même Robben Ford, pas si connus quand on sort de microcosme des passionnés de guitare).
HS : un concert de Neil Young y a 12-13 ans (où était-ce ? au palais des congrès je crois) a failli me dégoûter à tout jamais du Loner : 1h10 de concert, 40 mn de blabla, que des titres inconnus, pas encore sortis, et pas terribles, bref... on pardonne généralement moins à ceux qu'on a adorés.