vincentvince a écrit :
J'ai réécouté ce matin dans Les Classiques ... même si je maintiens mon avis, notamment au niveau des suites d'accords, j'aime bien le refrain avec les choeurs; je retrouve un côté "déjà entendu" mais pas nécessairement récurrent.
Par contre, en jetant une oreille attentive, personnellement, je reste toujours bluffé par le jeu de Phil Rudd; cela restera aussi, à mon sens, la marque de fabrique du groupe, une excellence dans la constance ... c'est simple, carré, efficace et surtout hyper senti.... ça peut paraître un peu paradoxal, mais à l'instar de sa partie dans Ride On, je ressens un feeling monstrueux...
Concernant Rudd ça a toujours été mon credo et j'ai toujours dit que c'est le batteur que j'aimerais avoir derrière moi. Un adepte du "less is more", ce qui fait que beaucoup "passent à côté" et le prennent pour un batteur tchac-poum de plus, sauf que c'est exactement le contraire
. Pas étonnant qu'il s'accorde musicalement si bien avec Malcolm (musicalement, parce que humainement c'est un clash entre eux qui avait amené son départ du groupe dans les eighties - enfin, l'alcool n'y était pas pour un peu et tous deux ont l'air fit & well de nos jours).Un exemple: l'intro de "Hell's bells": c'est un morceau lourd, pesant même, à cause bien sûr de son sujet (l'hommage à Bon) et Rudd accorde parfaitement son jeu au sentiment: lorsqu'après les premières mesures aux cymbales puis à la grosse caisse il démarre enfin la rythmique, c'est un 38 tonnes qui démarre. C'est simplissime mais allez demander à un batteur de le jouer avec le même résultat "émotionnel" dirais-je et là ça va se compliquer.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"