Salut tous, toutes,
Je suis pas l'archétype 100% rocker, mais j'ai un marshall, des doc martens, des adidas superstar II et des jeans Levis (en fait, j'ai pas d'autres pantalons...). Je suis accepté dans le club d'élite?
Bon, c'était une introduction moqueuse parceque j'ai l'impression qu'on a plus parlé ici du patrimoine du rock que du rock, mais on en a parlé aussi beaucoup. Dison que je trouve ça instructif mais drôle quand même que Hiwatt nous parle de ses bottes . (jolies bottes d'ailleurs).
Pour ma part je suis fan de plein de choses. Pink Floyd et Interpol vous font peut-être bailler d'ennui mais moi j'adore. J'adore aussi The Who, les NYD, les Sex Pistols, le vieux punk en général, le rock indép. du Québec (Le Nombre, les Breastfeeders, Malajube, Surcharge, etc).
Mes études je les fais en Anthropologie, l'étude de l'homme sous l'aspect culturel de son mode de vie. Je fais présentement un travail sur la culture rock. Depuis son apparition dans les années -je crois- 50, le rock s'est construit une autonomie culturelle très intéressante. Le rock a été le premier produit de consommation visant directement les 15-20 ans sur le continent américain.
L'aspect que j'étudie c'est la place de la langue française dans le bouillon culturel rock au Québec. Environ 4 groupes sur 5 s'expriment exclusivement en anglais, je trouve ça inquiétant car pour un non-anglophone, c'est très facile de ce servir d'un texte anglais comme un outil vide de sens et porteur d'aucun message.
Moi même je compose en français et en anglais, je ne prèche donc pas l'identité francophone à tout prix, mais je voudrais avoir votre avis:
L'écriture de textes anglais par des francophones est-elle symptomatique d'une perte de sens du mouvement culturel rock?
merci
p.s. Si vous composez dans un groupe et que vous voulez perdre un peu de temps, MP-ez moi, j'aurais quelques questions à vous poser.