Masha a écrit :
Je crois qu'il parle de sa facture d'électricité, à cause de sa plantation.
Hydro = hydroponique
Ha oui, bill de hydro, suis-je bête, merci. Nous à Marseille, on a qu'à jeter 4 graines par terre et hop, je suis tellement éloigné de certaines réalités climatiques.
Citation:
Les très grands ne cherchent pas la profondeur, je ne l'ai jamais sous-entendu .
Ils la vivent, ils l'incarnent, sans doute parfois malgré eux.
Leurs profondeurs ce sont des abîmes, des blocs d'abîmes aurait dit Annie Le Brun, des blocs d'abîmes bien concrets, comme est concret le ciment sur lequel on termine face contre terre, un soir de mauvais augure...
Dark was the night, cold was the ground...
Que ce soit Townes Van Zandt et son alcoolisme mutilatoire, Johnny Cash "But I shot a man in Reno just to watch him die. When I hear that whistle blowing, I hang my head and cry" ou Hank Williams mourant à bout de souffle à l'arrière de son immense Cadillac..."I've never seen a night so long / When time goes crawling by. / The moon just went behind the clouds / To hide its face and cry."
Enfin Blaze, le Duck Tape scotchant son jean à ses bottes : "You know, sometimes I write happy songs".
Les tout petits la forcent cette profondeur. On les voit venir comme des éléphants dans un couloir.
Ce sont des reflets à la surface de l'eau calme d'un lac, en fin d'après-midi.
Ce sont aussi souvent les plus célèbres.
Ouais je suis d'accord avec ce que j'ai compris. Effectivement, Blind Willie Johnson résume assez bien cette idée avec son Dark was the night, en 3 minutes enregistré en 1927 (mais d'où il sortait ça?), il a ridiculisé tout les pseudo-poêtes musicaux à venir, sans vraiment faire exprès.
Bon pour être plus terre à terre, on va dire que j'aime la country (et pas que d'ailleurs) enregistrée avant le 1er janvier 1953.