Voilà l'album parfait pour moi, dans le sens où il n'y aucun morceau faible où a jeter mais pas seulement... c'est un artefact comme sorti d'une capsule temporelle de 1967 !
Au milieu des années 80, les membres d’XTC s’offrent une pause en enregistrant 25 O’ Clock avec l’aide précieuse de John Leckie (Stone Roses, Human League, Felt, The Posies…) À la surprise du groupe, l’EP se vend mieux que The Big Express (1984), le disque précédent.
Lors d’une disponibilité de Partridge et Leckie, The Dukes of Stratosphear enregistrent alors un EP six titres en respectant le plus possible un cahier des charges dans l’esprit : matériel d’époque (mellotron, pédale fuzz…, peu de prises, etc.) Le disque sort quelques mois plus tard, le 1er avril 1985. Il ne révèle pas l’identité de ses auteurs.
Bien sûr, il faut aimer le psychédélique UK, mais si on fantasme une rencontre entre les Beatles de 1967 (Sgt. Pepper) et le Pink Floyd de Syd Barrett (The Piper at the Gates of Dawn), cet album se présente comme l'authentique artefact d’époque de cette rencontre (Bon, en fait les Beatles ont bien fait une rapide visite de courtoisie a leurs voisins de studios (N°3) a Abbey Road, mais aucune musique n'a été jouée a cette occasion.)
Plus qu’un pastiche, l’EP est une célébration des années psychédéliques. Les références, parfois très explicites, ne nuisent pas à l’ensemble, mais créent au contraire une connivence spontanée.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...