Le guitariste qui a changé votre façon de "voir" la guitare

Ce forum a bien changé

On a tous des gratteux qu' on peut pas s encadrer; faut juste arriver à se tenir un peu

En l occurrence le topic est sur "les guitariste qui ont changé votre vie" pas "les mecs que vous voulez saquer "

Donc taper gratos, c est juste une preuve de betise

T'as raison, évitons l'humour l'ironie et le second degré ça te permettra de suivre tous les sujets.
Passe ta soirée là dessus si tu veux...

Merci

Je ne veux rien enlever à ce que tu dis (c'est même au contraire quelque chose qui lui donne du crédit comme musicien) mais j'ai entendu l'autre jour à la radio qu'il y aurait une bibliographie qui viendrait de sortir sur ce gars. Et cette bibliographie révèlerait que ce serait en fait un vieux requin de studio, qui a joué dans des trucs tout à fait modernes, variés et pointu, avant de prendre ce pseudonyme et de s'inventer une vie de fermier alcolo.

(je viens de trouver un article qui parle de ça)
https://www.theguardian.com/mu(...)-book

Zut, seulement 1 page avant que ça ne déborde, dommage, je pensais que ça arriverait aux habituelles 3ème ou 4ème page !

Trève de plaisanterie, je plussoie concernant Andy McKee (en effet en live ça a l'air encore mieux !) et Tommy Emmanuel, j'adore !

Je ne connaissais pas Seasick Steve, du coup, TRES BELLE découverte, quelle énergie !

(Corbier ... J'aurais bien rajouté Lou Reed sur Metal Machine Music !)

Enfin tant que personne ne dit wes montgomery , ce topic se tient encore !!!

Ouais, comme d'hab. Et toujours les mêmes. Pourquoi tu le traites de tocard ?
C'est minable.

pour ma part, le premier qui m'a fait changer de vision a été Vinnie Moore, il y a 21 ans. Ensuite j'ai découvert John Mac Laughlin, mais je dirais que celui qui m'a le plus marqué est Steve Lukather par sa polyvalence

Jim Hall

pour moi sans hésitation Guthrie Govan, avec sa technique incroyable où tout y passe :legato, hybrid picking, tapping,aller retour médiator,exécutée avec précision vitesse et musicalité,
et sur le plan harmonique c'est pareil.
il peut jouer dans plein de styles différents et il les mélange en plus.

Denny Dias, Egberto Gismonti, Larry Carlton et Robin Guthrie.

A la base, le solo de "While My Guitar Gently Weeps", que je croyais joué par G. Harrison.
Puis Hendrix... Puis Gilmour... et des tas d'autres, ensuite!

Qui a changé ma vision de la gratte ? On va donc éviter tous les gratteux que j'écoutais quand j'ai commencé et qui m'ont donné envie de jouer : Gilmour, Knopfler, SRV, Hendrix, Hammett (on fait tous des erreurs de jeunesse ), Angus, Page, etc... Je ne les aime pas moins aujourd'hui, mais ils sont hors sujet pour le coup.

Je pense que le guitariste qui m'a fait envisager l'instrument autrement est Nile Rodgers. Depuis Nile Rodgers, ce n'est plus le soliste qui me fascine chez Hendrix, mais ce groove implacable qui le caractérise. Rodgers m'a fait comprendre l'importance du rythme, et surtout le plaisir que l'on peut avoir à taper une bonne rythmique. Sans lui, je n'aurais sans doute jamais apprécié Prince, et je n'aurais pas plongé à bras ouverts dans les discographies des Meters ou de Funkadelic. Et tout ça est relativement récent dans ma vie de guitariste.

Exactement. Il n'y a pas de grand lead qui ne soit pas d'abord un tres bon rythmique.
J'ajouterai que a mon humble avis, le groove tient pour une tres grande part dans la precision du placement rythmique. C'est chiant comme la pluie a travailler au debut, parceque c'est tres mecanique, donc contraignant. Mais une fois que les automatismes se mettent en place, on se rend compte tout a coup qu'on danse avec sa guitare ... le groove est là

Avec le recul, je pense à Setzer. J'explique: quand j'ai commencé la guitare dans les seventies, je ne jurais que par le rock de l'époque (Bowie, Stones, Sabbath, Slade, T rex ... ) et aussi celui des sixties (avec la sainte trilogie en tête: Beatles/Stones/Who/Kinks - oui, c''est comme chez les mousquetaires ...). Et le blues.
Le rock blanc des années 50, le rockab, c'était poussiéreux et un peu ridicule, ça ramenait au fat Elvis et aux soi-disants groupes de rockab caricaturaux et balloche qui sévissaient à l'époque. C'était un truc de papys.
Et au début des eighties est arrivé ce gamin qui en trois accords a totalement dépoussiéré le style, comme une vieille caisse trouvée dans un grange et qui s'avère une fois nettoyée être une Cadillac de rêve. Là, j'ai découvert que le rockab', ce truc ringard, avait un jour été une musique bandante, une musique de jeunes, et par ailleurs aussi une musique exigeante du point de vue musical, avec ces dérapages vers le swing ou la country.