Super, cet échange initié par Brigido
Personnellement, je rejoins Jean sur la méthode que, personnellement j'essaie d'appliquer ... quand j'ai du temps
JayBea a écrit :
Une tentative des choses fondamentales pour aborder le jazz à un niveau basique mais solide (surtout solide !!) :
1-Gamme majeure : incontournable, à travailler verticalement et horizontalement, en l'arpégeant, c'est essentiel. On ne le dira jamais assez.
2-Harmonisation de la gamme majeure et ses degrés : pour analyser les grilles d'accord et penser tonalité (...)
3-Arpèges à 4 sons : ce sont les arpèges qui font sonner l'harmonie, ils sont bien, bien, bien plus importants que les gammes pour construire un solo qui ait de la consistance harmoniquement (...)
4-"guide tones", les tierces et septièmes : c'est ce qui fait le mieux sonner une grille de jazz, et il faut absolument la travailler comme ça pour que l'oreille s'habitue à se reposer dessus. C'est la cible à viser sur les premiers temps des nouveaux accords. Scolaire, mais efficace.
C'est très important de jouer les grilles en ne jouant que 1-3-7 (ou 1-7-3).
5-la mémoire doit être auditive, le plus possible, on doit entendre les cadences classiques (...)
Les points 1, 2 et 3 sont évidemment très liés, et c'est ca que j'appelle "quelques chiffres", mais il faut savoir les retourner dans bien des sens ...
Je rejoins aussi Jean sur la nécessité de connaître par coeur les standards incontournables, ainsi que suivre les guitaristes -dont Jens Larsen- qui donnent des pistes intéressantes, et que je suis.
Mais de mon côté, est-ce le manque de temps ou une certaine forme de lassitude ? j'ai souvent l'impression en ce moment de m'éparpiller quand je veux me mettre à bosser.
Ce qui me procure un sentiment de "tourner en rond" et de toujours jouer le même
chorus
Pour essayer de "nourrir" mon discours, j'écoute beaucoup de versions d'un même morceau, en essayant d'analyser -sommairement- certains extraits de chorus. ce qui est chronophage et parfois décourageant ...
Autre principe que j'ai fait mien depuis longtemps, et qui, je crois, était prôné par Michel Petrucciani :
j'ai toujours le thème en tête ; je chante la mélodie, puis je la paraphrase en essayant, petit à petit, de m'en éloigner.
Cela permet également de m'appuyer sur des fragments du thème pour construire quelques chose qui ressemble à un solo.
Enfin sur certains morceaux assez rythmiques, j'aime bien m'appuyer sur des phrases courtes mais "percussives", en jouant à la manière de
riffs.
My two cents
Et merci pour tes commentaires bienveillants, Fabrice
la
TA-30 est vraiment agréable et "facile" à jouer, je l'utilise plus souvent que mon
Epi Elite (
330-like).