Doc Loco a écrit :
Kleinfeld a écrit :
c'est que les Becks & co étaient aussi chanteurs et musiciens et mettaient leur évolution technique dans le cadre d'une innovation artistique globale ...
Toi, t'as jamais entendu chanter Beck
(Hi-ho silver lining reste un énorme clou dans sa chaussure, qui le fait grimacer chaque fois qu'un interviewer appuye dessus
) . Ceci dit, à part cette généralisation abusive, je suis d'accord avec toi: tout simplement, ces mecs ne pensaient pas guitare, ils pensaient (et pense encore pour Beck) musique, émotion, couleurs, art, style, ... tout en faisant mine de s'en foutre un peu
.
Chose qu'un Vai est capable de faire, quand il le désire (ou qu'il y trouve son intérêt, si vous ne pouvez vraiment pas le saquer).
Car en tant que simple accompagnateur, il a, et je serai ferme sur les prix, fait de très bonnes choses.
J'en veux pour preuve son travail avec PIL (bon, OK, ça ne convaincra pas notre Pasolini, il y a un chanteur des Sex Pistols là-dedans) où il parvient à glisser son style reconnaissable tout en jouant d'une manière assez abstraite qui colle parfaitement à la vision d'ensemble.
Et même avec Roth où il était déjà nettement plus en avant, il est parvenu à se fondre dans l'ensemble et à se plier à un certain format (morceau court, mélodies, ce genre...)
En revanche, je suis nettement moins convaincu par ses derniers travaux.
Enfin bref, comme Malmsteen ou Satriani, il y a un talent et une identité (phrase approuvée par le comité de srveillance des propos staraadémiciens), il leur aura surtout manqué un ensemble auquel appartenir, pour ne pas dire un alter-ego avec lequel se fritter.
lemgement lemg