doobletrooble a écrit :
21 ans de baloche... Et ça s'est terminé ce 31 Décembre 2007!
Des centaines de soirées et autant de souvenirs, d'anecdotes, de joies et de galères. Je pense que je pourrais écrire un livre aujourd'hui, après tout cela.
Je suis resté fidèle au même orchestre pendant 21 ans, fidèle également aux 4 autres musiciens qui sont restés les mêmes pendant 21 ans.
Aujourd'hui je ne regrette rien de ces merveilleuses années, sauf le fait que je suis passé à coté de pleins d'autres choses comme celle de jouer avec d'autres musicos.
Depuis 4 ans, je me suis rattrappé car j'ai intégré et créé plusieurs autres formations en parralèle à l'orchestre de baloche et je pense que cela a fortement contribué au fait que je prenne cette décision difficile d'arrêter après toutes ces années.
Car le baloche c'est à la fois une expérience indispensable (j'ai été à la fois chanteur, guitariste, bassiste, trompettiste) pour "apprendre" la scène et te "faire la feuille", mais c'est un chemin qui ne mène nul part. J'ai plus appris musicalement en 3 ans de mes expériences avec mon groupe de "Blues" et une autre formation "piano-bar" avec un pianiste de jazz qu'avec l'orchestre et ses centaines de morceaux que j'ai pu jouer, chanter, accompagner.
Question matos pour les bals, j'ai eu de nombreuses guitares mais je suis toujours revenu à la Strat, tellement polyvalente et accessible. J'ai longtemps joué sur un Vox 2 corps vintage 100 watts qui pesait un "ane mort" avant de passer à de nombreux amplis plus petits et plus legers. Quant aux effets, j'ai d'abord joué sur des racks puis je suis revenu aux pédales. L'avantage des baloches, c'est que tu te fais (ou plutôt faisait) un max de blé, ce qui permettait de changer régulièrement de matos et d'essayer un tas de trucs plus ou moins interessants.La contrepartie était de jouer un programme pas toujours très valorisant. Mais sur les baloches, plus tu joues de la merde, plus la piste est remplie!
Les années passants, les DJ ont fingués le marché.
Là dessus est arrivé la pression fiscale sur les associations et le rackets organisé de la Sacem.
De 6 à 8 soirées par semaine, j'ai terminé à 1 soirée par mois! Les habitudes de notre société ont également évoluées...
Et puis la musique aussi: certaines années (années 80/90), il fallait choisir parmi des dizaines de nouveaux tubes à rajouter au programme. Aujourd'hui, y'a plus rien à se mettre sous la dent, ormis les reprises de vieux tubes.................
Voilà, je sais pas si ça interresse quelqu'un mon histoire, mais mon expérience rentre parfaitement dans le sujet de ce topik.
C'est pour pas mal de raison que tu as cité que j'ai décidé d'arréter la musique pendant 2ans pour les études et de la reprendre en loisir ou du moin pour permettre d'améliorer mes fins de mois...