Anecdotes marrantes ou pitoyables de vos lives

Oui ca c'est bien casse couilles c'est comme les guitares active ! quand j'ai un truc de prevu je met toujours une pile neuves quittes a remettre l'ancienne apres

va trouver des piles a 11 heures du soir... faut demander au barman si il peut pas filer les piles de la telecommande de la tele du bar...
et encore pas sure qu'elles rentrent..

oui, toujour garder pres de soi ce bon vieux jack qui craque

C'est clair , puis ca fait parties des anecdote de la fetes de la zik tout ca

DÉTERRAGE !

Je savais pas où en parler et il fallait que j'en parle.

Je viens de me rappeler d'une anecdote complètement con :
Quand j'étais ado je m'étais construit un pedalboard en bois, une caisse avec une multiprise dedans, et à l'arrière j'avais mit une prise FEMELLE pour pouvoir la brancher (quelle bonne idée !).
J'avais du coup bricolé une rallonge mâle/mâle... Vous la voyez venir ou pas ?

Un jour j'ai ramassé la prise pour la brancher au pedalboard, j'ai ressenti tout mon sang bouillonner, comme si j'étais dans un micro-onde, ça m'a fait lâcher la prise.
J'ai rien compris, du coup je reprends la prise et idem, pendant 2/3sec. J'ai passé au moins 30sec à comprendre que la rallonge était branchée sur secteur et que je venais de m'électriser. Deux fois.

J'aurais pu y passer. Deux fois.

D'ailleurs si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi j'ai absolument rien eu à part une sensation assez désagréable ? La rallonge était assez longue, c'est sûrement ce qui a atténué l'impédance ?
Je suis nul en électricité toute manière.

Sympa ce déterrage !
Je crois que nous avons tous des anecdotes de plans un peu foireux ...

L'un des pires plans de ma très modeste "carrière" sa eu lieu dans un pub, en bord de mer, il y a un peu plus de 25 ans. Je jouais à l'époque en 4tet avec un vibraphoniste.
La scène exiguë nous "collait" presque aux clients, et deux d'entre eux installés juste en face, visiblement un peu éméchés, n'arrêtaient pas de faire des commentaires pas très sympas à notre endroit ...
Au moment d'attaquer Armando's Rhumba, le vibraphoniste, visiblement déstabilisé s'emmêle les pinceaux.
Alors l'un des deux malabars se lève, se plante devant nous et nous demande : "Vous pouvez nous jouer du Johnny ?"

Ah Johnny, un grand classique dans les années 90.

Alors que je jouais dans une formation blues/rock, pub/rock avec un répertoire exclusivement anglo-saxon, à la fin d'un set dans un bar, on nous a demandé si on pouvait faire un morceau de Charles Aznavour....

C'est vrai que l'on pourrait en raconter beaucoup.

Mon 1er cachet par exemple.

C'était dans un groupe de lycéens, je venais d'intégrer la formation.
Un concert se présente et n'étant pas suffisamment prêt je laisse les copains jouer sans moi.

A la fin du concert une espèce de loubard d'une trentaine d'années (on est en 1980) du genre qui écoute Johnny dans sa R12 vient nous voir et nous propose de venir jouer dans sa zup bien craignos connue pour sa délinquance et ses trafics divers et variés.

Nous on n'est pas très chaud. On a 17/18 ans et le mec nous fait un peu peur.

Il insiste, passe des coups de téléphone et nous dit c'est ok j'ai une salle. Il est tellement chaud qu'il nous donne 200 francs pour notre prestation à venir.

On accepte le deal. On doit jouer 2 semaines plus tard et le type doit nous rappeler pour finaliser l'organisation.

3 jours avant la date, il nous recontacte pour nous dire que ce n'est pas possible ; il avait du se faire engueuler par sa copine qui devait certainement en avoir marre de ses frasques de poivrot.

Entre temps on avait déjà dépensé le cachet, le mec s'est assis sur ses thunes et on ne l'a jamais revu.

On en a bien rit mais, rétrospectivement, l'histoire est pathétique.

Jouer du pop-rock anglophone à effets, sous un mini-chapiteau alors qu'il pleut des trombes, devant un magasin de motards, avec un camion de banc d'essai de moteur en open bar sur la gauche, et des wash-girls en plein travail sur les capots des voitures tunées qui passent devant, c'est aussi une sacrée expérience qui vient d'une somptueuse erreur de casting et d'une confiance aveugle dans les plans foireux de mon compère guitariste de l'époque.
Aucun public, la toile du chapiteau qui se perce et l'eau qui arrose copieusement le pedalboard du bassiste Curesque, ce fut beau.

Pfiou, j'ai eu tellement de galères que je ne me rappelle pas de tout

En vrac, je suis passé au travers d'une scène, notre batteur a fermé le van avec les clés dedans au fin fond de l'Autriche, ce même van a été saisi par la police à Hambourg, on a joué dans la boue, sous l'orage,...

Cette dernière années a été riche, on a notamment joué pour une entreprise, et le maître d'hôtel (carrément, oui oui) est resté tout le concert avec une appli sur son téléphone pour compter les décibels. Quand le frappeur tapait la caisse claire avec sa main "ça allait trop fort", on a finalement menacé de partir tellement il était lourd (on avait été payé d'avance, et ça paye bien ces plans-là!). J'ai aussi joué pour une... faillite, avec, surprise pour nous, deux strip-teaseuses qui montent sur scène pendant notre set. C'était horriblement glauque, on partageait la loge, où, à poil ou en survêt' on avait droit aux conversations type "je ne dois pas rentrer trop tard, je dois amener le petit à l'école demain"... seins nus. Et avec une espèce de vieille maquerelle russe à côté qui comptait les billets. J'étais très mal à l'aise!

Voilà voilà, la vie quoi

rien qu'avec ça, t'es l'idole de la moitié de Backstage

On nous a demandé l’adagio d’al Bobigny...


Aussi le boléro de Ravel...

Lors d’un thé dansant pour les vieux années 90), le truc ou il ne faut pas regarder ta montre*: tu dois tout jouer à vitesse lente à cause des risques de chute ou d’infarctus .

Après « une partie de pétanque » , « c’est Nanar et Julot » puis « viens Fifine » un gros bonhomme s’approche de moi et gueule: « Mais quand est ce que vous faites une java!? »


* tu regardes ta montre à 16h, tu attends environ 45 minutes et tu la consultes à nouveau. Il est 16h05. L’affaire dure de 14h à 19h ou 20h.

T'es carrément hors concours

ça me rappelle un plan dans la cour d'une maison de retraite ... De la fenêtre de sa chambre, une pensionnaire nous hurlait de monter dans sa chambre, alors qu'un croulant est resté planté devant moi pendant toute notre prestation, en n'arrêtant pas de me demander si je jouais de l'accordéon -d'où mon avatar ?
C'était pathétique ...