Dans ces filons et ces années–là, outre les archtops, jazzboxes (trois d'entre elles me disciplinent encore aujourd'hui), faut avouer que trouver une belle Travis B 1000A pour quelques misérables poignées de dollars, dans un pawn de Cleveland, en 1976, c'était pas mal rétrospectivement, quoiqu'elle fût alors une quasi inconnue.
C'était à se demander si les tauliers n'allaient pas vous remercier de les en débarrasser, pour quelques donuts de plus.
Bon, faut aimer les manches en alu, et une certaine pesanteur, aux alentours de cinq solides kilos et quelques onces de bons et loyaux services.
Actuellement, je viens en coup de vent d'exciter ma curiosité sur Reverb, la même c'est aux alentours de 7000 $.
Edit : nos petits hors–sujet, avec nostalgie et pacotille, n'auraient pas démérité sur les «Fauchés Heureux», n'est–il pas ?
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.