Voilà, j'ai retrouvé le post que j'avais fait dans "blabla et guitare", ça se passe avec mon groupe de screamo donc (désolé c'est long):
Alors pour moi: on a tourné un peu en Allemagne et en Autriche cet été avec mon groupe. Le troisième soir, concert à Hambourg dans un squat super connu, dans le quartier au plus haut niveau de criminalité d'Allemagne (faut dire qu'Hambourg ne respire pas la joie de vivre). Chouette concert, et pour la première fois en 3 nuits on dort sur des matelas (la veille on avait dormi par terre sur la scène). Sauf que le lendemain, quand on veut remballer le matos... plus de van. Grosse panique, on est tout en haut de l'Allemagne, et on s'est peut-être fait piquer un van de location, donc du coup on commence à penser à la caution, tout ça... On décide d'aller voir au commissariat le plus proche, peut-être que c'est la fourrière qui l'a embarqué après tout. On demande aux gars de l'orga de nous filer un coup de main pour traduire et tout (et aussi pour trouver un commissariat quand même ), réponse franche et directe "We don't talk with the police". Merde, ce sont de vrais anars, on avait oublié . Heureusement, les gars du groupe allemand avait qui on tournait nous filent un coup de main, et après 3h d'attente, on peut récupérer notre van à la fourrière de l'autre côté de la ville (de fait, il avait heureusement bien été embarqué), moyennant une jolie amende de 350 euros . Mais bon, soulagement soulagement, la tournée continue
Le dernier soir, on est au fin fond de l'Autriche et ça fait 10 jours qu'on ne dort quasi pas. On commence de plus en plus souvent à s'engueuler pour des conneries à cause de la fatigue. Vers 23h, notre batteur va au van pour chercher un truc, et il revient affolé: "les portes se sont fermées avec les clés dedans". Grosse panique. Je suis tellement crevé que je ne m'énerve même plus, j'ai juste... une grosse envie de pleurer . A côté de nous, les mecs d'un groupe hongrois remballent leur matos, et on prend la décision de casser une fenêtre (et on fait comment le lendemain pour se taper les 13h d'autoroute pour rentrer en Belgique, hein? ). On prend un des pieds de batterie du groupe hongrois, et on commence à taper gentiment sur la vitre arrière, sans succès. Finalement le batteur arrive à desceller la vitre sans la briser, même si on sait qu'après elle ne tiendra plus bien dans la rainure de caoutchouc. Ouf, juste à temps pour décharger le matos et faire le concert (qui sera génial d'ailleurs) . Le lendemain, le voyage du retour sera effectivemment folklorique, disons qu'il y a une aération imprévue dans le van. Le pire, c'est que quand on est allés rendre le van, on a reclipsé la vitre et ils n'ont jamais rien vu .